Campagne Café Cacao : « Les paysans ivoiriens méritent un prix minimum de 2500 FCFA à 5000 FCFA/kg » Marcel Tia Président du CONASA-CI

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Le président du CONASA-CI s’est confié à ledebativoirien.net. Dans l’entretien, il s’insurge contre le prix bord champ du cacao fixé à 1500 FCFA et interpelle l’Etat à rendre la filière café cacao aux paysans.

Campagne Café Cacao : « Les paysans ivoiriens méritent un prix minimum de 2500 FCFA à 5000 FCFA/kg » Marcel Tia Président du CONASA-CI LEDEBATIVOIRIEN.NET

Quels sont les objectifs assignés à votre syndicat ?

Merci de l’opportunité. Je suis Marcel Tia, planteur à Gaoté, village situé dans la sous-préfecture de Kpata, département de Biankouma dans la région du Tonkpi. Je suis le président du Conseil National des Syndicats Agricoles de Côte d’Ivoire (CONASA-CI)

Notre objectif principal est le rétablissement de la dignité des producteurs ivoiriens.

Etes-vous satisfaits du prix bord champ du kilogramme de cacao fixé par l’Etat ivoirien ?

Il faut dire que, l’Etat ivoirien consent beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions des producteurs, mais le CONASA-CI n’est pas satisfait du prix bord champs du kilogramme de cacao car cela fait huit campagnes agricoles que des prix garantis bord champ n’ont pas été respectés aux paysans à cause des prix qui n’étaient pas bons sur les bourses de Londres et de New York. Et pour une fois que le prix du cacao a atteint un niveau jamais égalé avec une hausse de plus de 300% ou  les prix varient aujourd’hui entre 4500 et 8000 FCFA/kg,

A quoi sont confrontés les producteurs du binôme Café Cacao ?

Campagne Café Cacao : « Les paysans ivoiriens méritent un prix minimum de 2500 FCFA à 5000 FCFA/kg » Marcel Tia Président du CONASA-CI LEDEBATIVOIRIEN.NET

Merci, les producteurs sont confrontés à plusieurs difficultés, notamment la dégradation très avancé les pistes villageoises, le non-respect des prix garantis bord champ fixé par le Conseil du Café Cacao, la presque totalité des coopératives ont fermé boutique à cause de la concurrence déloyale menée par les acheteurs véreux et bien d’autres.

Quels sont vos stratégies pour lutter contre ces acheteurs véreux ?

La seule alternative pour nous, c’est de donner les moyens financiers, matériels et logistiques aux coopératives des paysans pour assurer la collecte bord champs. Et pour cela, il que la gestion de la filière café-cacao revienne aux paysans.

Une adresse particulière ?

J’interpelle le chef de l’Etat et son gouvernement de rendre à César ce qui appartient à César.

Ledebativoiren.net

Dan De San


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