Une chute de 1,6 % enregistrée sur 55 321 candidats cette année 2024 et 56 214 candidats l’année dernière. Le ministre Adama Diawara, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a fait savoir, le lundi 22 juillet 2024, au lancement officiel de l’examen du BTS 2024, au lycée Mamie Adjoua Yamoussoukro, que la chute 2023 et 2024 est liée entre autres, à l’intensification de la lutte contre la fraude.
Le ministre Adama Diawara a déclaré qu’il faut intensifier la lutte contre la fraude, sous toutes ses formes, pour notamment, crédibiliser le BTS, non seulement au niveau national, en ce sens qu’il faut que les patrons d’entreprise ou les employeurs aient confiance au BTS, qu’ils sachent que les étudiants titulaires de BTS ont le profil nécessaire pour occuper les postes qui peuvent s’offrir à eux.
Mais également au niveau international, » parce que n’oublions pas qu’une partie de ces titulaires de BTS peuvent partir sur le marché international, mais surtout peuvent postuler à des études universitaires, au-delà de nos frontières » a-t-il signifié. A le suivre, la lutte contre la fraude a tellement été intensifiée, que le taux de réussite a baissé de façon continue.
« On va atteindre zéro fraude, en ce moment, c’est la valeur intrinsèque des candidats qui va jouer. Croyez-moi ça va augmenter. Il a aussi annoncé que le nombre des candidats au BTS 2024 est en baisse par rapport, à celui de l’année dernière. A savoir, 55 321 candidats cette année et l’année dernière, 56 214 candidats. Soit une chute de 1,6% ».
Il pense que cette chute est consécutive à une première chute observée en 2023. Son objectif c’est d’atteindre zéro fraude. Rappelant qu’en 2022, le nombre était à 61002, il a confirmé qu’il y a une chute chaque année chose à laquelle ils veulent faire face. Il a ainsi montré que la chute entre 2023 et 2024 est liée, entre autres, à l’intensification de la lutte contre la fraude, notamment ce qui relève des faux baccalauréats, et des inscriptions frauduleuses en année préparatoire BTS.
« Donc la chute est liée notamment à ces deux facteurs. A titre d’exemple, illustratif, 2019 on avait un taux de réussite de 73,38%, et cela a baissé continuellement, l’année dernière, on était à 40,97%. J’espère que cette année, ça va connaître une augmentation, en ce sens que nous avons tellement intensifié la fraude ces dernières années, j’imagine que le nombre de fraude cette année sera résiduel. C’est notre souhait », a-t-il indiqué.
Adama Diawara a par ailleurs fait savoir qu’il y a plus de filles candidates que de garçons candidats. Ainsi, a t insisté sur les statistiques de cette année, dont 55 321 candidats dont 53% de filles et 47% de garçons. Concernant les filières, 33,85% de candidats en filière industrielle et 66,15% de candidats en filière tertiaire.
«Le nombre de candidats en filière tertiaire est beaucoup plus élevé que le nombre de candidats en filière industrielle. Alors que nous avons jusqu’à 23 filières industrielles et 10 filières tertiaires. Mais, c’est vous dire que ça nous ramène à l’éternel problème d’étudiants ou apprenants dans tout ce qui est scientifique. Et croyez-moi trois sous-secteurs du secteur éducatif, si vous voulez les trois ministères se battent aujourd’hui pour faire en sorte que très bientôt le nombre d’apprenants dans tous ce qui est scientifique soit à la hausse » a-t-il ajouté.
Avant de rassurer qu’un certain nombre de stratégies est en train d’être élaboré et sera bientôt implanté, pour l’inverse de tendance. En outre, Il a fait savoir qu’il a été interpellé en conseil des ministres par le chef de l’État, sur le fait, qu’il ait beaucoup plus de candidats en filière industrielle qu’en filières tertiaires. Il a ensuite souhaité bonne chance aux candidats du BTS, à qui il a demandé de se préserver toute forme de fraude
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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