Les agents de la Direction Générale des Impôts (DGI) menacent d’entrer en grève sur la période du mercredi 31 juillet au vendredi 2 août 2024. Une décision prise dans une salle surchauffée, lors d’une Assemblée générale présidée par un présidium composé des huit (8) secrétaires généraux de leurs syndicats, le lundi 22 juillet 2024, se tenant à leur bureau annexed’Abidjan Nord situé à Yopougon-Sicogi.
Toutes les délégations desdits syndicats du pays à savoir à savoir, SAGI, SYLAI, UNAGICI, SYNAFISC, RESAFISC, ASADGI et ANADGI, étaient présentes pour la prise de l’importante décision.
A travers cette grève de 3 jours renouvelable décrétée à l’occasion de leur dernière Assemblée générale, les agents de la DGI entendent mettre davantage en lumière leurs revendications afin d’obtenir des améliorations de leurs conditions de travail.
Dans leur préavis de grève présenté au ministère de tutelle, à travers les syndicats, les agents ont formulé plusieurs demandes, notamment le versement intégral de 37, 5 milliards de FCFA correspondant aux cotisations prélevées pour leur mutuelle santé.
Une mutuelle santé quasiment non fonctionnelle avec de nombreuses plaintes relatives aux refus des bons de maladies dans les établissements sanitaires et pharmacies.
Les raisons du mécontentement des grogneurs font état aussi aux questions financières liées au profil de carrière de la corporation. Le président du présidium des 8 syndicats Zéréyé Zedou, a fait part des avancées du mouvement de revendication ayant débuté un mois auprès.
A en croire ses pairs SG des autres chapelles syndicales et lui Zéréyé Zedou du RESAFISC, il fallait opter pour donner plus de temps aux négociations que de maintenir la menace de la grève. Car selon eux, le ministre de tutelle avait donné la garantie de résoudre la plupart des points figurant dans le préavis de grève pendant les pourparlers déjà engagés.
Des résolutions telles que confier leur mutuelle de santé aux travailleurs en est l’un de ses gages obtenus auprès des autorités administratives. Sauf que, la base, l’assemblée, étant souveraine en pareille circonstance, a pris le déçu en dernier ressort pour réclamer la grève afin de maintenir la pression et faire accélérer les prises de décision pour une sortie de crise plus rapide et harmonieuse.
Pour finir, les deux tendances ont coupé la poire en deux. L’idée de la grève imposé par l’assemblée a été adopté mais et celle de donner plus de temps aux négociations elle aussi vu que la grève prévue initialement pour les 24, 25 et 26 juillet a été repoussé par la table de séance aux dates ultérieures indiquées plus haut.
Un rapport qui suscité un tohubohu dans la salle. La base reprochait à ses premiers responsables d’être « des vendus ». Les prochains jours seront déterminants pour la direction générale des impôts devant cette menace de débrayage annoncée à compter du 31 juillet 2024.
Ledebativoirien.net
DJIBRIL PARKER
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
Partager :
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
