Les scandales dans les DOUANES ivoiriennes : le Cdt BAHI Antoine s’en lave les mains

Ici les précisions du Commandant des Douanes  ivoiriennes BAHI Antoine à travers son Droit de réponse, par la plume de son Conseil.

« Monsieur le directeur de publication, j’assure au mieux les intérêts du Commandant des Douanes BAHI Antoine mon client et vous prie de bien vouloir en vertu de la loi n°2022- 918 du 20 Décembre 2022, modifiant la loi n°2017-867 du 27 Décembre 2017 portant régime juridique de la presse en son article 65 publier sa réponse dans votre bihebdomadaire.

Il constate après lecture de la page 6 de votre numéro 050 du lundi 27 au mercredi 29 Mai 2024 à l’introduction (1) et au sous-titre (2) au son nom est cité.

1-A l’introduction de votre article vous écrivez que « Irié Bi Zamblé Etienne, cet officier dénonciateur des pratiques de l’administration douanière à sa sortie de la prison (MACA) est une victime de deux grands acteurs de la direction générale des douanes.

Les généraux Da Pierre Alphonse et Kadio Louis Albert, appuyés d’un certain commandant Bahi Antoine qui ne manque de se targuer d’être le représentant du pouvoir RHDP dans l’ouest ivoirien ».

Le Commandant BAHI Antoine rétorque ceci :

« Je tiens dès à présent et ce de manière claire et sans équivoque que les généraux DA Pierre Alphonse et KADIO Louis Albert sont mes supérieurs hiérarchiques au service de la Douanes de Côte d’Ivoire et que mon engagement au RHDP à Kouibly est connu de tous, m’élevant contre toutes malversations ou compromissions de quelques natures que ce soit dans l’exercice de mes fonctions en tant que Douanier maintes fois félicité ».

2-Au sous-titre : 2019, de l’huile frelatée, par le pouvoir discrétionnaire du Dg DA Pierre Alphonse selon son collaborateur Bahi Antoine fait son entrée triomphale en Côte d’Ivoire. Vous y écrivez que :

« L’affaire scabreuse de plus de 60 conteneurs entrés par le Port Autonome d’Abidjan depuis 2019 et ce, à ce jour de 2024 gêne plus d’un en Côte d’Ivoire.

Bien plus, avec des déclarations de différents importateurs produits par le Bureau de destination du Port Autonome d’Abidjan, pour la direction générale des douanes de Côte d’ivoire, le 23 avril 2019 indiquant pour la plupart d’elles :

« Colis (package)…Autres, huile de palme raffinée, fractions d’huile de palme même raffinée, mais non chimiquement modifiée ». Donc de l’huile non enrichie et impropre donc à la consommation. Mais avec la mention « mise à la consommation directe ». Dangereux ! Cette huile non enrichie impropre à la consommation est immédiatement « mise à la consommation directe », sur le marché ivoirien.

Ne dites pas un désastre alimentaire et sanitaire. Suivez bien, la 2^ème  partie des révélations de l’officier enquêteur des douanes, Irié Bi Zamblé Etienne de la promotion 2003-2004 de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration). Enquêtes aux termes desquelles il s’est retrouvé à la MACA Maison de d’Arrêt et de Correction d’Abidjan, pour dit-on, dénonciation calomnieuse. Depuis sa sortie du cachot, en juillet 2023, il refuse de se taire sur les indélicatesses de la direction générale des douanes ivoiriennes. ACTE2.

Le Commandant BAHI Antoine éclaire ceci :

 « Je précise avec la plus grande clarté avoir vu pour la dernière fois Monsieur IRIE Bi Zamblé Etienne de la même promotion que moi de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) dans les locaux de la Brigade de recherche de la gendarmerie sise au Plateau où nous étions appelés afin d’être entendus.

La Justice a parfaitement fait son travail. Je ne me reconnais pas avoir fait une entrée triomphale en Côte d’Ivoire dans une affaire que vous développez et qui ne me concerne aucunement. Aussi j’aviserai et je me porte fort dès à présent à saisir les juridictions compétentes et ce, à bref délai ».

Dans l’attente d’une publication tenant compte du délai légal prescrit, mon client est à l’aise pour une lecture prochaine dans vos colonnes de son droit de réponse. Très respectueusement monsieur le Directeur de Publication. Abidjan le 2 juillet 2027″. Pour le Commandant BAHI Antoine, Me SOYA Keiba François.

Et publié !

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