Dans le cadre de la campagne de la sensibilisation sur la vérification des faits et d’enquêtes sur les troubles de l’information, les journalistes ont bénéficié d’une formation par l’ambassade des Etats Unis, le mardi 23 juillet 2024, à l’INPHB Yamoussoukro. Ce, pour assurer l’authenticité et la fiabilité des informations.
Au cours de cet atelier, les journalistes ont appris les techniques de vérification des faits, de l’audio, d’images, de vidéos et les sites internet. Le but c’est de publier l’authenticité et la fiabilité des informations.
Afin de lutter efficacement contre la désinformation. Kébé Mamady, formateur a fait savoir que la désinformation cause des dommages dans le monde, mettant en mal, la stabilité et la sécurité. Ce fléau s’est accentué avec l’avènement de l’intelligence artificielle-IA.
Cette campagne de sensibilisation se fait à travers plusieurs pays d’Afrique et du monde. A le suivre, il y a trois grands groupes de désinformation à savoir, la mésinformation, définie comme une erreur involontaire, la désinformation, une information inventée pour nuire et la malformation, une publication délibérée d’informations privées.
Ce nouveau genre journalistique est caractérisé par de nouvelles techniques de vérification des faits fondamentaux à partir de fact checking. Cette vérification se fait selon la méthodologie de détection des infiltrations dans les informations. Pour s’assurer d’une information authentique, l’information doit être prouvée. Ainsi, pour la fiabilité des informations, Kébé Mamady a dispensé la technique du réflexe face à la déformation.
Selon lui, il est important de se méfier » du bouche à bouche », se méfier des titres douteux, ne pas partager des informations parce qu’on vous le demande.
Au centre de l’atelier, » comment vérifier les images des informations erronées, mentionner des photos d’illustration et les légender avant toute publication, vérifier les images par la technique de recherche d’images inversées, à la qualité des photos, s’ajoute l’heure et le lieu, géolocaliser les images.
La vérification des audios n’est pas restée en marge de la formation, cette vérification se fait comme celle l’image inversée avec la capture d’écran. Pour lui, la vérification de ces allégations revêt d’une importance pour les outils de manipulation, ne pas négliger aucun détail et identifier les signes de la manipulation, remarque des erreurs inhabituelles.
Le Premier Conseiller, à l’ambassade des États-Unis, Junaid Munir a encouragé l’initiative. Il est heureux du partenariat des Etats Unis avec la Côte d’Ivoire. Pour lui, cela fait de la Côte d’Ivoire l’un des premiers pays à rejoindre les réseaux de campagne de sensibilisation sur la désinformation et à s’engager pour la fiabilité des informations.
Cet accord pour lui, témoignage du leadership de la Côte d’Ivoire. Ce fléau selon lui, est devenu un problème majeur pour toutes les frontières. » Il est donc important que tous les pays travaillent main dans la main pour faire face à la désinformation.
Il est même essentiel de faire des campagnes de sensibilisation de mont en amont, afin de préserver la stabilité et la sécurité des pays, » a-t-il indiqué.
Le directeur des ressources humaines de l’INPHB, représentant du Dr Moussa Abdoul Kader Diaby, Directeur général de l’INP-HB a fait connaître l’importance de cet atelier. Selon lui, cette formation va permettre aux journalistes de faire attention à ce qu’ils publient
Ledebativoirien.net
Horty Ziga