« Allez dire à Monsieur Adjoumani : « La Côte d’Ivoire est-elle en guerre contre le Burkina-Faso ?…à un moment donné, il faut savoir arrêter »
« La Côte d’Ivoire, pays multi-ethnique, laïc et multipartite a connu une crise postélectorale très grave, qui, au lieu de servir de leçon à certains leaders politiques pour désarmer les cœurs écœurés et endommagés, continuent de baigner dans les méandres de la violence et de la division, au gré de leurs ambitions mercantiles.
C’est le cas de certains caporaux de la cavalerie RHDP en occurrence Mamadou Touré de Daloa et Kobenan Adjoumani du Gotoungo dont les actes et déclarations séditieux sont de nature à détériorer en profondeur les cellules encore fragiles du tissu social.
Après le zèle de la xénophobie portée sur Tidiane Thiam, le candidat du PDCI et petit fils du Président Houphouët-Boigny dont ils se réclament en termes d’idéologie, c’est au tour du Ministre Justin Koné Katinan, fils politique du Président Laurent Gbagbo de subir le tribunal agressif de haine du RHDP à travers son porte-parole attitré Kobenan Adjoumani. Et cela est inacceptable.
Pourquoi la Côte d’Ivoire doit-elle continuellement vivre sous la peur des représailles et des « insolences » verbales dans cet environnement de pauvreté où les populations affaiblies sont livrées à la dureté de la vie vertigineusement chère, au suicide et au déguerpissement abusifs réalisés sous les regards hagards des puissances religieuses controversées ?
La pauvreté urbaine et rurale, « sœur jumelle » de la souffrance et la prostitution juvénile dont notre pays vient d’obtenir, le grand prix, la palme d’or avec plus de 40% des jeunes, malades du SIDA, ne sont-elles pas autant de sujets de préoccupation pour nos dirigeants,
dans le contexte actuel d’angoisse généralisée où les candidatures au suicide embellissent notre quotidien ?
En quoi, se rendre au Burkina-Faso, pays frère, pour répondre à l’invitation d’une association peut-il constituer un délit, alors que chaque jour des centaines de ressortissants de ce pays y vont et reviennent ?
La Côte d’Ivoire est-elle en guerre contre le Burkina-Faso pour que, dire que : « Nous souhaitons beaucoup de courage au capitaine Ibrahim Traoré, à Assimi Goita et à Tiani du Niger. C’est important que, de leur vivant, ils sachent que nous sommes avec eux », soit pour certains un délit, une enfreinte à la loi ?
Le Président Laurent Gbagbo, visionnaire hors normes, dont les prévisions politiques ont toujours triomphé, a fait de la justice, la liberté, l’indépendance et la souveraineté des peuples africains, depuis son jeune âge, un combat personnel.
Pourquoi ne pas être soulagé de voir de jeunes Chefs d’Etats africains se reconnaitre dans ce combat qui ne peut que profiter à tous, même au RHDP ? Quelle leçon tirez-vous de votre partenariat idéologique avec L’ANC, parti de Nelson Mandela qui a su tracer les sillons de la paix et de la cohésion nationale après un demi-siècle de douleur et de souffrance ?
Nous avons cru, à une certaine époque, que la Côte d’Ivoire cesserait d’exister après lui. Et pourtant les hommes passent mais la nation demeure. Faisons en sorte à être des artisans du devoir de notre temps afin que la nation souveraine se souvienne de nous ». Par LEON SAKI, citoyen ivoirien.
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