La quiétude est toujours recherchée à Akoupé-Zeudji à Anyama, notamment sur les terrains devant abriter le projet ambitieux de SOPHIA SA, qui vise à aménager un terrain dans le cadre du développement de la nouvelle ville d’Akwaba City. Un projet intégrée dans le schéma directeur de la ville d’Abidjan. Des troubles constatés ces derniers jours révèlent des enjeux complexes eu égard aux actes de sabotages contre le projet qui se heurte à des violences répétées.
Une visite le lundi 29 juillet sur les lieux a permis de cerner quelques contours des actes posés à Akoupé-Zeudji. Ils seraient orchestrées ou soutenus par des personnes prétendant avoir des droits sur les terrains en question. Et ce, en violation de certains règles en matière foncière. Quelques pistes sur l’origines des troubles notées lors de la visite.
Les agissements du village adjoint d’Akoupé-Zeudji qui interrogent
Selon plusieurs témoignages, au centre des conflits répétés se trouve le chef du village adjoint d’Akoupé-Zeudji, Raphaël Kodjoapprend.
Selon les informations obtenues, le chef du village adjoint aurait financé des lotissements sur des parcelles de terrain appartenant au Fonds de prévoyance militaire (FPM) et aurait entrepris des démarches pour faire approuver ces lotissements par le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
Cependant, ces démarches ont été effectuées sans attendre l’approbation officielle et le consentement du chef du village principal, précise nos sources. Elles soutiennent aussi que, sans attendre l’approbation de ses dossiers , il a procédé à des ventes anticipées de terrains.
Mais le FPM, propriétaire des terrains ayant entrepris la vente des parcelles à des opérateurs économiques chinois s’est résolu à prendre possession des autres terrains du domaine. Ce qui n’est pas fait pour arranger les affaires de l’adjoint au chef du village d’ Akoupé-Zeudji et ses acquéreurs. Ils se braquent et se désolidarisent du chef du village qui lui a donné son accord pour le payement des purges des détenteurs de droits coutumiers, par le Fonds..
Une situation qui bloque toutes les démarches entreprises par le chef adjoint Kodjo dans la tentative d’obtenir les Attestations de Concession Définitive (ACD), document pourtant indispensable pour se prévaloir de titre de propriété.
Face à cette impasse, le chef du village en second sentant que les acquéreurs de terrains s’apprêtent à lui demander les engagés par eux tentent de les dessert contre le Fonds de Prévoyance Militaire, propriétaire légal du terrain. « C’est lui qui veut vous exproprier des terrains acquis », leur confient-ils.
Qui sont ses complices ?
A Akoupé-Zeudji, l’on ne s’en cache pas confient nos sources : « Raphaël Kodjo a bénéficié de la complicité présumée du chef du village d’Achokoua. Ensemble, Kodjo et lui ont engagé des actions pour vendre des terrains sachant bien que le FPM est le propriétaire légal de ces terrains », confie une partie de chefferie.
« Après le rejet de leurs demandes d’ACD et la perte de leur procès contre le FPM, les deux chefs de village se sont retournés contre le projet, cherchant à préserver leurs intérêts personnels en fomentant des troubles et en désignant le FPM comme responsable des difficultés rencontrées », ajoutent les proches des deux mis en cause.
Lors de la visite, la tentative d’avoir la version du mis en cause, le chef du village adjoint monsieur Raphaël Kodjo, bien que présent à Akoupé-Zeudji restera vaine.
Tout contac a été refusé. Ainsi, à l’observation, il est de plus en plus perceptible que les tensions à Akoupé-Zeudji restent la conséquence d’une série de conflits d’intérêts entre acteurs locaux et entités étatiques.
SOPHIA SA promoteur du projet d’aménagement poursuit son objectif malgré le climat de confus que tente de maintenir propriétaire terriens. Une enquête des autorités pourrait permettre de faire la lumière et mettre un terme aux violences perpétrées sur les sites en vue de la poursuite du projet d’Akwaba City.
Ledebativoirien.net
Avec SERCOM SOPHIA SA
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