Le Premier ministre ivoirien Beugré Mambé a annoncé que la question de l’eau et de l’assainissement demeure une priorité en particulier pour la Côte d’Ivoire et en général pour les Etats membres. C’était, le vendredi 2 août 2024 à Yamoussoukro, à l’ouverture de la 6è session de l’Agence intergouvernementale panafricaine de l’eau et de l’assainissement pour l’Afrique, la deuxième en Côte d’Ivoire.
L’objectif de cette 6e session de l’Agence est de faire en sorte que, chaque personne ait un accès à l’eau saine, pour tous les usages et à l’assainissement adéquat. L’EAA devra permettre aux experts de configurer la géométrie des coûts des différents modes de traitement, pour proposer aux États, la meilleure solution, qui prenne en compte, les réalités africaines.
Selon le Premier ministre Beugré Mambé, le volet de la coopération sous régionale, demeure primordial. Cependant, cet élan est confronté aux méfaits de la nature. Des solutions idoines devraient être trouvées, au regard de la similitude des besoins et défis dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.
Il a ensuite fait savoir que la Côte d’Ivoire est disposée à accompagner l’agence EAA aux côtés des autres Etats, pour faire de l’accès pour tous, à l’eau potable et à l’assainissement, une réalité ‘A cet effet la Côte d’Ivoire s’est engagée à l’eau potable, suite d’importants programmes, tel que :
le programme social du gouvernement intitulé, »eaux pour tous », le programme de renforcement »eau et genre », le renforcement et l’extension du réseau d’eau potable d’Abidjan, le programme d’optimisation des ressources en eau, la continuité et l’amélioration de la fourniture d’eau potable en milieu rural et la maintenance préventive des installations et ouvrages hydrauliques. Le chef du gouvernement a fait constater que, la question de l’eau et de l’assainissement demeure une priorité pour les Etats.
« D’abord, en raison de l’attention de la communauté internationale, tourner vers l’accessibilité des populations aux services sociaux de base notamment l’eau potable et d’assainissement, ensuite à un moment où nous faisions face aux catastrophes naturelles, du fait des changements climatiques avec pour corollaire, des dommages et des désolations. Nous nous souvenons malheureusement des inondations survenues ; au mois de juin 2024, ici en côte d’ivoire et celle survenue en 2020 aussi.
Ainsi que de nombreux du africains » a-t-il déploré. Beugré Mamb2 a encouragé l’EAA à s’investir résolument face aux défis, pour une prise en charge optimale des questions liées à l’eau et à l’assainissement. « A cet effet, la vision de son excellence, le président de la République, Alassane Ouattara est très claire, une Côte d’Ivoire, où les ressources en eau sont utilisées et gérer de manière équitable et viable, pour le développement socioéconomique dans le cadre d’une coopération sous régional, pour le développement durable ».
Au niveau de l’assainissement, il a annoncé que la côte d’ivoire vise à l’horizon 2030; un meilleur accès aux services d’assainissement de base et s’engage de développer les actions qui s’articulent autour des axes prioritaires, à savoir, la valorisation des sous-produits de l’assainissement non collectif, l’accélération du traitement des boues de vidange, par l’innovation technologique; la transformation du secteur en pourvoyeur d’emplois et d’affaires.
«Ces engagements forts, peuvent être atteints par la mobilisation générale de tous les acteurs à l’intérieur du pays, mais aussi dans les différents pays du continent. C’est pourquoi, la côte d’ivoire n’a ménagé aucun effort pour mobiliser les ressources nécessaires à la tenue de cette rencontre », a-t-il fait savoir.
Reconnaissant que l’AEE avec une forte emprunte historique contribue depuis des années, aux efforts du continent à travers la mise en place de systèmes d’intégrés, combinant les approches techniques et scientifiques et les mécanismes de financement innovateurs, elle traverse tout de même une zone de turbulences.
Son espoir est que les décisions idoines seront prises, pour sa relance pour le développement du secteur d’eau et assainissement. Poursuivant, il a rassuré du soutien du président de la République Alassane Ouattara et celui de l’ensemble du gouvernement ivoirien, pour la réussite de cette rencontre et au-delà de l’intégration africaine en matière d’eau et d’assainissement. Pour lui des enjeux techniques doivent être résolus selon les choix des techniques de traitement des eaux d’assainissement.
Les problématiques de l’eau et de l’assainissement sont liées aux couleurs écologiques, au réchauffement climatique, à la détérioration de l’écosystème, à la pollution des eaux, aux inondations, et à la désertification, constituent des urgences.
D’après lui, l’assainissement nécessité beaucoup de ressources financières lorsqu’il est mal traité et cela entraînerait de fortes dépenses. En ce sens que la dégradation du milieu de vie, va ébranler le système sanitaire qui occasionne des maladies liées à l’eau.
« C’est pourquoi il est bon chers experts à paramétrer le mode de financement de l’eau et de l’assainissement. L’eau et l’assainissement doivent être financés dans des conditions beaucoup plus favorables. Premièrement par des taux concessions ; deuxièmement par la maturité longue des différents prêts. L’assainissement doit être financé sur 20 ans au moins. C’est un combat qu’il faut mener » a-t-il souhaité. Les pays membres de l’EAA sont le Sénégal, Guinée Bissau le Tchad et la Côte d’Ivoire
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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