Quelques jours après la sortie d’un syndicat de transporteurs à la maison de la presse d’Abidjan c’est autour d’un collectif qui fait une sortie remarquée dans la capitale Ivoirienne ce samedi 24 aout 2024, sis au siège du Haut Conseil du Transport à Treichville.
Cette rencontre qui avait pour but d’exprimer le malaise vécu aux seins des institutions des transporteurs a fait ressortir un malaise profond au sein desdites institutions. D’où nécessité d’une réforme profonde pour reconstruire, revisiter, sinon repenser les organismes dirigeants jusqu’aux travailleurs et propriétaires des véhicules de transport.
Alors qu’en amont les institutions semblent présentes mais alors pourquoi ce manque d’accord des principaux syndicats avec leurs hiérarchie ?
Pour les transporteurs, le manque d’harmonie dans ce paysage routier qui de plus en plus prend de l’ampleur avec toutes ces infrastructures routières ayants vu le jour dans le paysage citadin Ivoirien, pourrait être la cause du tohubohu qui semble révéler la face cachée de l’iceberg ou du gros gâteau des transporteurs. Et cela au sein de ma maison d’assurance des transporteurs d’Abidjan, gérant les taxis compteurs.
Car cela implique des questions de gros sous et par ricochet des avantages de chacun, du plus grand au plus petit, depuis les patrons, les chauffeurs, aux simples usagers de la route souvent victimes de cet
imbroglio gigantesque du monde des transporteurs prenant l’aspect d’une mini crise des gilets jaunes constater sous d’autres cieux.
L’idéale serait donc d’après les intéressés d’apporter des réponses nettes a plusieurs désaccords et disfonctionnement constatés au sein de ce programme.
Le lieu ici peut être de penser des assises du secteur pour rebâtir sur des nouvelles bases au lieu de demeurer sur les ruines dans lesquelles il n’y a pas d’horizon clair, tant le brouillard des accusations, des insatisfactions et autres palabres d’intérêt gangrènent le système.
Faisant aller à sa dérive un cortège des transporteurs incapable d’avancer à l’unisson tant les vielles casseroles sont lourdes à transporter. L’occasion est ici pour le président Soumahoro de la Maison des Transporteurs de Côte d’Ivoire-MTCI à faire une invite pour un nouveau départ. Mais aussi, à une révision des méthodes pour assainir et baliser le mode de fonctionnement des institutions du secteur du Transport.
Impliquant donc une nouvelle aire pour le secteur afin que les anciens et les jeunes parlent le même langage et marche d’un même pat. « Nous n’avons accusé personne. Nous avons posé des questions pour savoir quel est l’état réel de la Matca?
Quel est son état financier ? Nous allons adresser un courrier à la direction des assurances de Côte d’Ivoire…», a-t-il déclaré. Le vin est tiré il faut le boire ». Reste à savoir comment limiter les dégâts dans le transport des taxis compteurs à Abidjan.
Ledebativoirien.net
Céline M’boukou