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Après l’affaire Faé Emerse : un autre journaliste rend délirant témoignage sur Max Gradel-renversant

LEON SAKI Après l’affaire Faé Emerse - un autre journaliste rend délirant témoignage sur Max Gradel : renversant simplement LEDEBATIVOIRIEN.NET

Chronique :  « Problème de lecture et me voilà face à un Max Gradel furieux en 2008 » Léon Saki

« (…) J’ai fait un post sur la réaction de l’entraineur des Eléphants de Côte d’Ivoire qui a tenu des propos déplacés à l’égard d’un journaliste.

Certains titrologues se sont invités dans le débat sans avoir pris la peine de parcourir les quatre paragraphes du texte. A les lire, s’ils ne le font pas exprès, on a l’impression qu’ils sont certainement dans un autre état pour ne pas comprendre un texte aussi simple et lucide.

Cette façon d’agir me rappelle ma première rencontre avec Max Gradel en 2008. Ayant publié une affaire le concernant dans le journal PEOPLE MAGAZINE de la ‘’Première Dame’’ Océane Koffi, Max Gradel accompagné de deux personnes dont Kanté Farrot, se sont déportés au siège du journal.

A leur arrivée, les Trois mousquetaires tous gonflés à bloc, interrogèrent : « Qui st Léon SAKI ? Où il est ce Léon SAKI qui écrit n’importe quoi sur les gens ? Ce n’est pas cela qu’on appelle du journalisme, ce n’est même pas un journaliste. Qu’il se présente ici, on va se laisser et puis il va envoyer ça où il veut…. Gnon gnon gnon, pou, pou, pou ».

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Bref, les trois visiteurs ont bien insulté le journaliste en question sans savoir que le Léon SAKI qu’ils recherchaient était celui-là même qui se trouvait devant eux. J’étais de garde, ce lundi et seul avec la secrétaire. Je les invite à prendre place tout en leur demandant de se calmer parce que Léon SAKI sera là l’après-midi. Ils se calmèrent. Comme l’exige la tradition, même si nous sommes aujourd’hui noyés par les habitudes des occidentaux, je leur proposai à boire avant de demander les nouvelles.

Ils décidèrent de faire une déclaration à propos de l’article publié par le journaliste à la Grande Une de son journal. Je mis alors mon dictaphone en marche. Kanté Farrot et Max Gradel reprirent les mêmes insultes de plus belle. Le troisième est resté silencieux.

Après trente minutes de déclaration, je me rendis compte que les trois visiteurs n’avaient même lu une seule ligne de l’article. C’est alors que je pris la peine de leur offrir trois exemplaires gratuits en les invitant à y jeter un coup d’œil avant de s’en aller. Kanté Farrot et Gradel demandèrent à leur compagnon jusque-là resté calme de le faire, tellement ils étaient fâchés.

A l’issue de cinq minutes de lecture, le jeune homme sortit ceci : « Manadja, Gradel on dirait que le journaliste a raison hein. Faut pas nous donner la honte ici. Est-ce que vous avez lu l’article avant de venir ici insulter le journaliste » ? « Mais toi-même regarde le titre, ça veut tout dire », lui répond Kanté Farrot.

Et le jeune homme de poursuivre « vraiment, on a Zaillé. Le journaliste a raison ». C’est en ce moment que Kanté Farrot et Max Gradel qui se sont regardés se saisirent des spécimens pour procéder à la lecture.

Dix minutes plus tard, Kanté Farrot, la tête baissée, se confond en excuses. Il me dit : « Vieux-père, est-ce que tu peux effacer le premier discours, on va reprendre ? Vraiment il ne faut pas, pour l’image de notre jeune joueur Max Gradel, que ce discours soit publié, nous allons reprendre. S’il vous plait, comme vous êtes seul, ne le faites pas savoir au journaliste ».

J’ai répondu par l’affirmative. Je crois qu’à cette époque, Max Gradel débutait sa carrière professionnelle en Angleterre. Lorsqu’ils ont terminé la deuxième intervention, je me présentai à eux. « Je suis Léon SAKI, le journaliste que vous avez souhaité rencontrer. Je sortis ma carte ». Les trois attrapèrent leur tête, et de plus belle, reprirent les excuses.

J’avais entre mes mains deux déclarations diamétralement opposées. Une, qui m’insultait et me traitait de tous les noms d’oiseaux, et une autre qui se dédiait. Au nom de la déontologie du métier qui n’est pas de salir ou de porter préjudice à nos semblables mais plutôt d’éclairer l’opinion, je rangeai le premier discours salissant dans le tiroir des archives jusqu’aujourd’hui.

On ne connait pas le destin de l’homme mais si j’avais voulu me venger, l’homme Gradel aurait-il connu une aussi brillante carrière ? Peut-être oui, peut-être non. Max Gradel qui avait promis me rendre l’ascenseur ne m’a plus jamais recontacté.

Par Léon SAKI

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