Après  le dîner à Paris-reprise des activités à Abidjan : Beugré Mambé réaffirme la volonté du gouvernement à Ouattara

Ils sont  déterminés à mener des actions en faveur du renforcement du climat de paix et de cohésion nationale. C’est ce que  l’équipe  gouvernementale  bien réunie autour du Président Alassane Ouattara a affirmé au  terme du Conseil des ministres du 05 septembre 2024 à Abidjan à son  retour de  repos  Parisien.

« Nous abordons le dernier virage avant 2025, une année électorale. Les actions en faveur du renforcement du climat de paix et de cohésion nationale seront accentuées par une sensibilisation plus accrue des populations à des élections apaisées, partout sur le territoire national », a déclaré le Chef du gouvernement Robert Beugré Mambé.

Il a  assuré que le gouvernement travaille sur le bilan de la feuille de route 2024 et mettra en exergue, l’impact cumulé de l’action et des politiques mises en œuvre depuis 2012, afin de mieux valoriser les grands acquis indéniables dans tous les domaines.

Il y a eu avant,  le dîner Ouattara- Macron

Le président ivoirien et son épouse ont été reçus à l’Élysée, le 30 août, avant de regagner la Côte d’Ivoire le surlendemain a révélé dans ses Coulisses,  Jeune Afrique du 2 septembre 2024.. C’est devenu un rituel de fin d’été.

Le 30 août, Emmanuel et Brigitte Macron ont convié Alassane Ouattara et son épouse, Dominique, à dîner à l’Élysée. Le surlendemain, le couple présidentiel ivoirien, qui venait de séjourner dans le sud de la France, s’envolait pour Abidjan, tandis que le chef de l’État français, à la recherche d’un Premier ministre, reprenait ses consultations. Un point avant l’Assemblée générale de l’ONU Au cours de leurs échanges, chaleureux, plusieurs dossiers ont été évoqués, à commencer par la situation politique en France.

Alassane Ouattara a ensuite fait part à son homologue de la manière dont il envisage différentes échéances en Côte d’Ivoire, en particulier la présidentielle de 2025, à laquelle il n’a pas encore dit s’il comptait se présenter. Il a également été question de la recrudescence du terrorisme en Afrique de l’Ouest, notamment au sein des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) – une situation qui préoccupe vivement les États qui bordent le golfe de Guinée.

Le 24 août, au moins 300 personnes – des civils pour la plupart – ont été tuées à Barsalogho. Il s’agit de l’attaque jihadiste la plus meurtrière jamais perpétrée au Burkina Faso. Sur ce dossier comme sur d’autres, Emmanuel Macron et Alassane Ouattara, qui n’assistera pas à l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre ce mois-ci à New York, ont tenu à harmoniser leurs positions.

Si la France et la Côte d’Ivoire entretiennent toujours des relations étroites, il n’a pas échappé à Paris qu’un détachement de l’armée chinoise, habituellement stationné à Djibouti, a pris part au défilé militaire organisé le 7 août, à l’occasion de la fête de l’indépendance ivoirienne. Le sujet, abondamment commenté sur le moment, n’a pas été évoqué lors du dîner du 30.

La Chine, nouveau partenaire d’Abidjan En 2011, au début du premier mandat d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire avait acquis du matériel militaire français, en particulier des blindés et des véhicules de transport de troupe, mais elle a été confrontée à des problèmes de maintenance et à un manque de pièces de rechange. Abidjan avait également fait part de ses besoins en matériel aérien à Paris, qui lui avait alors proposé trois Alpha Jet.

Une offre que l’armée ivoirienne a jugée inadaptée à ses besoins et qu’elle a déclinée. Soucieux de diversifier ses sources d’approvisionnement, et même si la France demeure militairement présente en Côte d’Ivoire (des missions de renseignement et des exercices conjoints y sont régulièrement organisés), Abidjan s’est donc tourné vers la Chine, et notamment vers China North Industries Corporation (Norinco), pour se doter de blindés et de véhicules de transport de troupe.

Las d’attendre que les négociations avec l’avionneur européen Airbus aboutissent, la Côte d’Ivoire a, en outre, conclu, en juin dernier, un accord avec la société publique China National Aero-Technology Import and Export Corporation (Catic), qui doit lui livrer des hélicoptères de combat et des avions de chasse. Alassane Ouattara n’a pas prévu de se rendre à Pékin pour participer au 9è Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), du 4 au 6 septembre.

Tiémoko Meyliet Koné, son vice-président, le représentera. Celui-ci sera accompagné par les ministres Kaba Nialé (Économie, Plan et Développement), Souleymane Diarrassouba (Commerce et Industrie) et Amadou Coulibaly (Communication).

Le Président de la République a  instruit le gouvernement

à l’effet d’accélérer le programme de logements sociaux. Il exhort ses collaborateurs à rendre plus robuste la mobilisation des ressources internes à travers l’amélioration de la base de prélèvement fiscal sans augmenter les taux d’imposition.

Alassane Ouattara veut la libération des emprises pour la réalisation de grands projets d’infrastructures et la protection des populations contre des drames vécus dans certains pays. Il a instruit le gouvernement à continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour mieux organiser et mieux anticiper sur ces opérations avec humanisme en mettant l’accent sur le soutien aux populations impactées.

Ledebativoirien.net

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