Dans une lettre dite ‘‘LETTRE AMICALE’’ à Alexey Saltykov, Ambassadeur de la Russie en Afrique de l’Ouest, l’ivoirien Sylvain Takoué, journaliste écrivain (auteurs de plusieurs ouvrages dont »UNE SEULE CHINE ») a dévoilé son choix d’être l’écrivain russo-africain Takhov Russovitch. Une copie de ladite lettre a été transmise à la rédaction de Ledebativoirien.net. Voici ce que dit l’auteur du choix opéré.
« Excellence, Monsieur ALEXEY SALTYKOV, Ambassadeur de Russie et cher ami.
La nouvelle, que je m’en vais vous annoncer ici, est une décision personnelle, prise en toute lucidité d’esprit, la même lucidité d’esprit qui font des écrivains, ce qu’ils sont au monde : des lumières. Je vous annonce ainsi que je prends désormais un nouveau nom d’auteur russe, que je me donne à moi-même, et que voici : Takhov Russovitch.
C’est en effet sous ce nouveau nom d’auteur russe de Takhov Russovitch, que je me ferai maintenant connaître pour mes prochains livres à publier. Cela ne devra ni vous surprendre ni vous étonner, et encore moins vous laisser sans voix, outre mesure, vous qui savez combien j’ai de l’estime pour la Russie, sa tradition et sa culture d’orthodoxie.
Cette décision personnelle de me faire désormais appeler et reconnaître par ce nom d’auteur de Takhov Russovitch, vient d’une intime conviction que j’ai, et que l’on ne saurait m’enlever : voir la Russie comme le Phare irradiant du Nouveau monde.
La tradition, la culture et la Pensée multipolaire russes symbolisent ce Phare radieux, juché par-dessus notre monde actuel qu’envahissent les ténèbres des vicissitudes. Mon intime conviction est que de ce Phare seront diffusées les nouvelles lumières morales, spirituelles et intellectuelles qui guériront par la probité ce monde de ses tares de société fourvoyée, et de sa perdition prévisible.
La Pensée multipolaire russe représente dans son rayonnement la saine revanche de la Vertu sur le Vice, comme en témoigne si judicieusement l’orthodoxie des valeurs morales et spirituelles traditionnelles de la digne société russe.
Je veux appartenir, tout imprégné de cette philosophie de vie orthodoxe russe, à la lignée des écrivains et intellectuels de la Russie d’aujourd’hui, qui œuvrent à un plus grand et large rayonnement de cette Pensée multipolaire russe. Je veux apporter ma part de lumière à ce halo d’aurore universelle, et en être légitimement fondé.
C’est pourquoi, adopter le nom d’auteur russe de Takhov Russovitch, me paraît tout à fait significatif et sympathique, et donnerait plus d’entrain et d’envergure à mon intime conviction idéologique qui m’y pousse.
Il me plaît donc de vous l’annoncer ici en ami sincère
que mon nouveau nom d’auteur est Takhov Russovitch, parce que je l’ai décidé ainsi, et que la Russie de Léon Tolstoï, cette Russie dont j’aime la tradition et la pensée séculaire et même millénaire, sera ma patrie d’écrivain, dès maintenant que je m’en donne le nom.
Rassurez-vous cependant : Ce n’est pas simplement une décision vague, prise par un simple homme, de porter simplement ce nouveau nom russe, mais un engagement ferme d’appartenir, par mon intime conviction idéologique, à une culture fondamentalement existentielle – celle de la pensée multipolaire russe – qu’il faut universaliser, par une contribution de plume autre, celle de l’écrivain africain, tout court, que j’étais jusqu’à maintenant.
Je suis fier, en devenant ainsi de mon propre chef, l’écrivain russo-africain Takhov Russovitch promouvant dans le monde la pensée multipolaire russe, et de me placer sans prétention aucune de les éclipser mais d’être dans leurs pas, dans la lignée littéraire et intellectuelle de l’ancêtre écrivain russo-africain Abraham Petrovitch et son arrière-petit-fils poète Alexandre Poutchkine.
En conséquence, j’ai une autre annonce à vous faire, si ce que je vous ai écrit depuis le début de cette lettre amicale, jusque-là, ne vous ennuie ou ne vous rebute. Cette autre annonce est la publication prochaine de deux livres, qui sont des romans que je signerai de mon nouveau nom d’auteur russe de Takhov Russovitch :
le premier roman est une fiction mêlée à l’Histoire, et met en scène, à l’époque de l’écrivain russe Léon Tolstoï, l’empereur français Napoléon 3 et son compatriote, l’illustre écrivain et poète Victor Hugo, dans une rivalité politique et intellectuelle épique, de laquelle triomphe la valeur morale de la justice sociale.
Le second roman est presque une fiction autobiographie qui présage de l’entrée, dans la société russe, d’un écrivain étranger qui défend héroïquement la cause de la Russie, et qui va y devenir une figure intellectuelle emblématique, que son pays d’origine voudra réclamer de la Russie qu’il jalouse d’avoir chez elle ce prototype d’intellectuel parfaitement intégré dans la haute sphère du gouvernement fédéral russe, mais qui devra être fait Chef d’Etat de son pays…
En devenant l’écrivain russo-africain Takhov Russovitch, je veux faire respirer à pleins poumons au monde qui connaît si mal la Russie, et qui se méprend sur elle à cause des (fausses) idées reçues depuis l’ère soviétique de l’URSS, la senteur naturelle, et non hostile, de la terre russe, c’est-à-dire la probité des valeurs morales, spirituelles, historiques et traditionnelles de ce pays profondément pacifiste et humaniste, mais craint, redouté et inutilement combattu.
J’augure bien, à cet égard, de cette nouvelle convenance ou posture d’apparentement idéologique, qui me permettrait de mieux distribuer, par ma plume, les nourritures spirituelles de la pensée multipolaire russe, puisées dans le grand vivier de la culture d’orthodoxie, au monde encore affamé d’esprit mais se refusant à le reconnaître et de se faire nourrir.
Ma conviction profonde, est que la Pensée multipolaire russe sera la gigantesque mamelle existentielle, humaniste et humanitaire, à laquelle le reste du monde ira se nourrir en fin de compte. Telle est la vision idéologique universelle que je veux porter en portant volontiers, et désormais, le nouveau nom de plume de Takhov Russovitch.
Le grand écrivain russe Fiodor Doetveski a laissé à la postérité cette phrase prémonitoire, unique en son genre et célèbre : « La Beauté sauvera le monde ».
Cette vision fleurie et constructive de l’humanité, n’est rien d’autre que celle du Nouveau Monde multipolaire, qui n’est ni une rêverie ni une utopie, mais une inventivité, celle dont fait preuve la Pensée russe, qui aura dorénavant un nouvel auteur russophile et russo-africain, en la personne de Takhov Russovitch.
Ma détermination à porter ce nom d’écrivain russe est en moi comme un lever d’aurore sur notre actuelle société mondiale crépusculaire, qu’il faut illuminer des nouvelles lumières idéologiques, intellectuelles spirituelles et morales de notre siècle et de notre temps, qui font leur surgissement de la pensée russe.
Me donnera-t-on le sentiment dubitatif de me tromper ou de m’égarer sur cette lancée russophile ? Non. Car, un écrivain est un esprit lucide et non loufoque, comme je vous l’ai dit plus haut dans cette lettre. Un écrivain est une conscience profonde, l’esprit de la raison, la voix résonnante qui montre au monde la voix à suivre. Je vous l’écris ainsi pour dit, et pour que cette cause mienne de porter le nouveau nom d’écrivain russo-africain Takhov Russovitch, soit entendue.
Amicalement à vous, Excellence. Bamako, le 10 septembre 2024. Votre ami Sylvain Takoué Dit Takhov Russovitch ».