La campagne de sensibilisation communautaire ‘‘ Stronger Together’’ du projet swedd et du dividende démographique dans le sahel a connu une réussite avec les leaders religieux, communautaires et les femmes modèles, le 12 octobre dernier dans l’enceinte de la préfecture de Man.
Malibu Yéhiri, chef de mission AIMAS Swedd communication a indiqué que l’objectif dudit projet est l’autonomisation des femmes, réduire les inégalités de genre et d’améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et d’adolescents dans neuf pays à savoir, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Benin, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, la Guinée, le Burkina Faso et le Cameroun.
Aussi a-t-il souligné qu’avec l’avènement de la COVID, la phase 1 du projet n’a pas connu de résultat escompté. Donc, le projet régional a décidé de créer la campagne ‘‘Stronger Together’’ pour sensibiliser les populations sur l’éducation et le maintien des jeunes filles à l’école, la lutte contre les mariages et les grossesses précoces, l’organisions des rencontres inter générationnelles d’échanges entre les femmes modèles, les leaders d’opinion et des actions à mener pour améliorer l’éducation des filles et le leadership féminin.
Madame Syra Sy Savané, expert national en genre a dépeint les maux qui minent l’évolution de la jeune fille dans la société. Elle invité les parents à être les défenseurs des enfants surtout les jeunes filles. « Protégez les filles en s’impliquant dans leur éducation et les maintenir à l’école pour préparer leur avenir » a-t-elle conseillé. Ajoute-elle pour dire que les parents doivent jouer leur rôle à la maison en instaurant un dialogue permanent avec les enfants.
Pour sa part, l’Etat a mis plusieurs stratégies afin que la jeune fille ne soit pas laissée pour compte. Le représentant du préfet, le sous-préfet de Yapleu Any Eddy a félicité les organisateurs dudit projet et d’ajouter que l’éducation des jeunes filles et leur maintien à l’école est une priorité pour l’Etat ivoirien. Car, il consent d’énormes efforts pour assurer sainement leur avenir.
Il a invité les parents à lutter contre les maux qui minent l’éducation de la jeune fille. A l’en croire, le projet permet aux leaders d’opinion de favoriser une synergie d’action pour scolariser et maintenir la jeune fille à l’école. Madame Glao née Tia Philomène et miss Ruth Amandine Oro Tanon, toutes deux femmes leaders ont interpellé les parents à sécuriser l’avenir de la jeune fille afin d’’être un modèle dans la société.
Ledebaivoirien.net
Dan De San