Déchets toxiques : «Ils ont été condamnés chacun  à 20 ans de prison ferme, ils ont fait appel de ce jugement » Charles Koffi

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Les décisions de l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation sont insusceptibles de tout recours donc inattaquables 

Rebondissements du dossier Déchets toxiques : «Ils ont été condamnés chacun  à 20 ans de prison ferme, ils ont fait appel de ce jugement » Charles Koffi ledebativoirien.net

Les enregistrements vidéo des 21 et 24 septembre 2024 de Gohourou Ziallo Claude François,  un responsable d’association de victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire relatifs au détournement des 4 milliards de FCFA sur sa page Facebook, ont fait réagir Charles Koffi, Président du Réseau National Pour La Défense Des Droits Des Victimes Des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire.

Il promet, après les directs prévus par GOHOUROU Claude d’en faire un, sur sa page Facebook, à l’effet d’éclairer l’opinion sur le flou que tente de créer  le sieur GOHOUROU Claude sur sa culpabilité dans ledit détournement. Il a fait part de sa démarche, le dimanche 29 septembre face  aux  médias.

Mais avant, il tient à apporter l’éclairage suivant sur certains points des interventions de Gohourou Claude….. Suivez avec  Ledebativoirien.net, Charles  Koffi- Acte 2.

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Charles Koffi :

« Aujourd’hui, avec la dernière décision en date du 30 avril dernier, rendue par L’Assemblée plénière de la Cour de Cassation aux termes de laquelle, cette condamnation est définitivement confirmée, GOHOUROU Claude perd tous ses droits civiques.

Il ne pourra donc plus valablement se présenter à aucune élection ».

Au regard de ce qui précède, contrairement à ses arguties, aucune décision dans cette affaire n’est contradictoire à une autre.

C’est grâce à ses parrains sus cités et à d’autres  dont je tais pour l’instant les noms, que GOHOUROU Claude a vu certaines infractions être retirées à son encontre et blanchi sur le blanchiment de capitaux.

Concernant le faux et usage de faux commis dans des documents administratifs dont il a parlé dans son direct du 21 septembre 2024, ce faux concerne les actes constitutifs de la Coordination établie par lui, sur la base du faux. Il  a  cité  des personnes qui figuraient sur l’attestation sur l’honneur constitutive de l’AG  de son association; lesquelles selon lui, aurait émargé sur celle-ci.

 Ces personnes, lors de l’enquête à la Police Économique, avaient déclaré,  qu’elles n’avaient pas participé à cette prétendue AG constitutive de cette CNDVT-CI encore mois émargé sur les documents y relatifs.

De plus, l’attestation sur l’honneur prétendument légalisée par GOHOUROU Claude, le 05 février 2009, à la mairie de Cocody sous le numéro 843 n’existe pas dans les registres des actes de  légalisation de l’état civil de cette mairie.

Ces personnes nommées Adjé Jean-Claude et AGNIN Kadio Mathurin, responsables des victimes des déchets toxiques d’ABOBO dont l’association faisait partie dudit processus, menacées de mort par les éléments de la FESCI après leurs déclarations sus visées, n’ont pas par peur,  participé au jugement de cette affaire pour les confirmer.

 C’est curieusement, le seul élément sur lequel, le Juge s’était fondé pour retirer à son encontre, cette infraction

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En ce qui concerne le blanchiment de capitaux, son retrait n’ayant aucune incidence sur sa condamnation à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance, ses parrains judiciaires l’ont blanchi sur celui-ci, pour lui permettre de communiquer dans la presse aux fins de créer la confusion dans l’esprit de l’opinion sur sa culpabilité manifeste dans ledit détournement.

Et ce, malgré les réquisitions du Procureur Général sollicitant la confirmation de sa condamnation à 20 autres années de prison ferme relativement à cette deuxième infraction.

Alors que le blanchiment de capitaux ici, est en principe justifié, dans la mesure où le sieur GOHOUROU Claude, selon le rapport d’enquête de la CENTIF-CI,  avait utilisé des comparses des responsables de son association pour retirer les 4.658 milliards de francs CFA du compte de son association pour les reverser dans le compte de dame AWA N’DIAYE dans le but de couper  malicieusement ces fonds de leur origine illicite.

Contrairement aux allégations de GOHOUROU Claude, on peut être condamné pour abus de confiance qui signifie détournement de fonds sans être condamné pour blanchiment de capitaux et non le contraire.  

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Le blanchiment de capitaux signifie terre à terre, utiliser de l’argent sale pour l’injecter dans le circuit économique.

C’est une infraction accessoire à un délit ou un crime. Exemple: voler de l’argent pour s’acheter une maison et utiliser les loyers de cette maison pour faire des transactions… A travers ces loyers, cet argent qui provient de ce vol a été blanchi.

GOHOUROU Claude et KONE Cheick Oumar ont comparu en décembre 2014 devant le Juge Koné Bernard, alors Président de la Chambre des Délits Économiques du Tribunal d’Abidjan.

 Après leur audition, ils ont été condamnés chacun,  à 20 ans de prison ferme.

Ils ont fait appel de ce jugement.

Devant la Cour d’Appel, par manque d’arguments, ils avaient fui les débats au terme desquels, leurs condamnations étaient confirmées par arrêt n 645/16 rendu le 27 juillet 2016 par la Cour d’Appel Correctionnelle d’Abidjan.

Cet arrêt a été rendu au contradictoire de GOHOUROU Claude et de KONE CHEICK OUMAR. Contrairement à l’émotion qu’il croit créer à travers ses directs, GOHOUROU Claude n’a jamais été menacé de mort.

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Feu Hamed Bakayoko l’avait fait rentrer de son prétendu exil pour venir décharger KONE Cheick Oumar quant au détournement desdits fonds. Mais, constatant que s’il suivait les  instructions dudit Ministre, il serait le seul à être condamné.

De sorte que devant le Juge KONE Bernard, il avait nié avoir signé les chèques de 2 milliards de francs CFA qui ont bénéficié à KONE CHEICK OUMAR. Toutefois, il avait reconnu   avoir signé à son profit, une convention d’assistance juridique  qui lui permettait  de recevoir 10/100 dans les 22.500 milliards de francs CFA  avant l’entame de ce processus d’indemnisation.

C’est grâce aux connexions politico- judiciaires de KONE Cheick Oumar,  que GOHOUROU Claude, malgré sa condamnation à 20 ans de prison ferme, a bénéficié à ce jour de la liberté. A son  retour en Côte d’Ivoire suite aux diligences de feu Hamed BAKAYOKO, j’avais été informé d’une réunion secrète tenue sous l’égide de ce Ministre au Ministère de l’intérieur.

Le point unique à l’ordre du jour de cette réunion était mon assassinat

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A la suite de ma dénonciation de cet état de fait par voie de presse écrite, ledit Ministre m’avait fait convoquer par le Sous-Directeur de la DST qui m’avait entendu relativement à cette sortie de presse. GOHOUROU Claude n’a jamais fait l’objet de menaces comme il l’a prétendu.

Et ce, d’autant qu’il était dans les bonnes grâces du pouvoir FPI dirigé par l’ex Président de la République, Monsieur Laurent GBAGBO et protégé par certaines hautes personnalités du pouvoir RHDP.

C’est plutôt moi, qui ai été victime de plusieurs tentatives d’enlèvements et d’assassinats manqués de la part de la FESCI, du Commissaire GOGOUA Maxime alors Sous-Directeur des Enquêtes Criminelles de la Police Criminelle sur ordre, semble-t-il, de feu Désiré TAGRO.

L’objectif était de me faire taire à jamais pour la simple que j’étais le seul responsable des victimes des déchets toxiques qui dénonçais ledit détournement qui éclabousse tant les personnalités politiques du FPI que celles du RDR devenus RHDP.

Ayant fait échec à toutes ces tentatives, un mandat d’arrêt avait été lancé contre moi en 2010,  par l’ex régime à travers la Juge Amon Laurence pour prétendue diffamation contre GOHOUROU Claude. Ce, pour avoir, à l’assemblée générale extraordinaire constitutive du RENADVIDET-CI, en date du 27 mars 2010, affirmé qu’il avait déjà détourné 3 milliards de francs CFA dans les 22.500 milliards de F CFA.  Information qui avait été relayée par le journal NUIT ET JOUR » du même jour.

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J’ai été aussi, sur ordre et plainte de monsieur AHOUSSOU Kouadio Jeannot, au moment des faits, Premier Ministre et Ministre de la Justice, et aussi,  Avocat de la SGCI dans cette affaire et sur plainte des Institutions de la République de Côte d’Ivoire, arrêté le 06 juin 2012 à l’occasion d’une manifestation régulière et pacifique devant le palais de justice du Plateau.

J’ai  été traîné sur une distance de plus de 10 mètres avant d’être jeté en pâture dans un cargo de la CRS de Williams ville sur ordre du Commissaire GOGOUA Maxime. Auditionné par lui de 10 H 30 à un plus de 17 H, j’ai été jeté au violon de la Police Judiciaire dite Police Criminelle.

 Déféré au Parquet du Plateau le 08 juin 2012, j’ai été condamné à 6 mois de prison ferme pour des faits prétendus d’atteinte à l’ordre public et  dénonciations calomnieuses à son encontre. Cette manifestation  visait à protester contre sa protection apportée à ces personnes qui étaient sous le coup d’un mandat d’arrêt du Premier Cabinet d’instruction du Plateau mais qui n’étaient nullement inquiétées.

Mieux, KONE CHEICK OUMAR voyageait en cette période à l’extérieur de la Côte d’Ivoire.

Sorti de l’ex MACA, l’actuel PPA,  le 08 décembre 2012, j’ai gagné le procès contre ledit Premier Ministre, Ministre de la Justice et les institutions de la République, le 11 juin 2014 devant la 3e Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel d’Abidjan. Enfin, contrairement aux insinuations tendancieuses de GOHOUROU Claude, le rapport d’enquête de la Police Économique n’est pas une décision de justice.

Ce sont des éléments d’informations que ces rapports-là, parlant de tous les rapports d’enquêtes, donnent  aux Juges à titre de simples renseignements. Les infractions y contenues peuvent, après instruction de l’affaire par le Juge d’Instruction ou de siège, faire l’objet de requalifications.

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Qu’il se renseigne  auprès de ses Avocats ou qu’il se documente juridiquement pour éviter de se rendre ridicule lors de ses prétendus directs.

Il pense qu’accuser Monsieur BICTOGO pourrait aujourd’hui, avec sa condamnation devenue définitive et passée en force de chose jugée, le sauver de la prison….

Les décisions de l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation composée du Président de cette Cour, des 9 Présidents de Chambres et des Magistrats dans les domaines suivants du droit : pénal, civil, social et commercial qui sont censés avoir statué dans cette affaire sont insusceptibles de tout recours donc inattaquables.

Une  pièce

Un Exploit d’huissier de justice fait sur la base du faux par Me SEKA Monney, à la requête de la CNDVT-CI pour faire sortir 4 milliards 815 mille 648 mille F CFA du compte de LEIGH DAY logé à la SGCI . Lors de ce transfert, 157 millions 648 mille ont disparu de ces fonds, si bien que ce sont 4.658 milliards de francs CFA qui ont été effectivement réceptionnés sur le Compte de la Coordination ouvert frauduleusement par GOHOUROU Claude à ACCESS BANK CI devenue AFRILAND FIRST BANK CI.

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GOHOUROU Claude, n’étant pas initiateur dudit processus, y a été impliqué  par LEIGH DAY sous l’influence de BICTOGO; et ce, à travers la conclusion en cachette, par celui-ci avec cette association imaginaire, d’un protocole de règlement amiable et transactionnel le11 février 2010.

Et pourtant, dans son direct du 21 septembre dernier, GOHOUROU Claude avait affirmé avoir combattu LEIGH DAY,  parce que ce cabinet avait revêtu du sceau de la confidentialité, le protocole conclu avec TRAFIGURA pour le compte des victimes », explique Charles KOFFI, Président du RENADVIDET-CI.

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GRACE OZHYLLY

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