« Chaque fois que des fonctionnaires déposent un préavis de grève pour une raison ou une autre, la seule attitude républicaines que doit adopter la hiérarchie est d’ouvrir le dialogue qui peut aboutir à la suspension de la grève ou échouer et dans ce cas,
les fonctionnaires ont le droit de mettre à exécution leur menace de grève dans les limites de la loi.
Intimider des fonctionnaires, utiliser d’autres fonctionnaires politisés pour tenter de discréditer les meneurs du Mouvement, sortir des communiqués de menaces de sanctions, convoquer des enseignants au commissariat ou à la préfecture, etc, ne sont que des pratiques de l’époque du parti unique que nous avons tous combattues.
Si des fonctionnaires rentrent en grève sans respecter les procédures, la loi autorise la hiérarchie à appliquer les sanctions prévues et généralement, les fonctionnaires acceptent les ponctions et autres qui sont parfois des conséquences légales.
Mais intimider les gens à coups de communiqués parfois mensonger, les convoquer dans des commissariats, utiliser les médias publics pour diffuser de fausses informations, utiliser d’autres fonctionnaires politisés pour discréditer leurs collègues, sont des pratiques dépassées que nous ne voulons plus dans notre pays.
Dans la Côte d’Ivoire de demain, l’administration publique sera totalement neutre. Il n’y aura pas d’associations ou de mouvements de fonctionnaires de partis politiques à la Fonction publique ».
ASSALE TIÉMOKO ANTOINE -DÉPUTÉ-MAIRE DE TIASSALÉ-PRESIDENT DE ADCI.
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