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Lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire : l’OILCEF met en lien Cybercriminalité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme

Lutte contre le terrorisme en Côte d'Ivoire : l'OILCEF met en lien Cybercriminalité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme LEDEBATIVOIRIEN.NET

L’Observatoire Ivoirienne de Lutte contre la Criminalité Economique et Financière (OILCEF) a rappelé les liens entre Cybercriminalité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme, lors d’une  conférence  à l’effet d’impliquer toutes les composantes de la société dans la lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire.

Organisée autour du thème :  »Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en Côte d’Ivoire : Etat des lieux et perspectives », le samedi 5 octobre 2024, à Abidjan-Cocody, la conférence de  l’OILCEF visait  à mobiliser les acteurs clés autour de l’enjeu crucial des thématiques du sujet en question.

Deux sous thèmes, objet de débat à cette occasion à travers deux panels.

Le premier plateau de panelistes était composé de la directrice des affaires juridiques de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), Makoueni Cissé, du substitut du procureur de la République près du pôle pénal économique et financier, Richard Angbonon ainsi que de l’experte en lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, Nina Fadiga.

 En ouverture de l’activité comme en clôture, le président de l’OILCEF, Bokolo Ouraga, magistrat-juge au pôle économique et financière, a insisté  sur les objectifs et les résultats attendus de ladite conférence.

« Cette activité rencontre dans le cadre de l’exécution de la mission principale de l’OILCEF qui est de sensibiliser, de former, de produire des œuvres intellectuelles, le tout en faveur de la lutte contre la criminalité économique et financière.

Il ressort que c’est une lutte qui ne se limite pas aux institutions, aux assujettis déjà identifiés dans le dispositif du programme de lutte. Il s’agit de faire comprendre aux populations et aussi à nos intellectuels l’importance de combattre contre la criminalité financière.

Tout le monde doit s’impliquer avec la société parce que le fruit ou l’argent obtenu par les délinquants, les malfrats des pratiques de cybercriminalité servent le plus souvent de financement du terrorisme »

Les panelistes et l’assistance ont apporté expertise et contribution pour l’examen portant sur  la structure de prévention du BC/FT nationale, en mettant l’accent sur les obligations légales, les défis opérationnels et les rôles institutionnels.

Le second plateau de panelistes a analysé les résultats de l’évaluation de la Côte d’Ivoire en termes de conformité aux normes internationales de la lutte contre le terrorisme.

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DJIBRIL PARKER

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