La Coordination du Projet Femmes 60567 de l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes-Côte d’Ivoire (UITA-CI) a sensibilisé sur les violences basées sur le genre (VBG).
Dans une salle de la paroisse Saint Jean d’Abidjan-Cocody, un séminaire a permis à la coordinatrice Eugénie Silloué d’appeler les travailleurs en Côte d’Ivoire à dénoncer les dénis de ressources d’opportunités et de services.
Ce séminaire de formation, du samedi 28 septembre 2024, animé par la juriste-consultante Honorine Secreoua Adou a mis l’accent sur les différents types de violences vécues en entreprise.
Durant toute une demi-journée, ce sont plus d’une trentaine de délégués et responsables syndicaux qui ont épilogué avec la conférencière sur les cas d’agressions verbales, d’harcèlements sexuels, de viols avant de s’attarder sur les dénis de ressources d’opportunités et de services.
Pour les bouter hors de la société, les voies et moyens de leurs dénonciations et leurs répressions ont été évoqués à cette occasion.
« A travers les enquêtes et les études, nous savons qu’il y a des employés et employées qui sont rémunérés en deçà de leur travail et qui ne bénéficient pas de la promotion selon leur rendement.
Ces types de violences ne sont pas toujours mis en avant lorsque qu’on parle de lutte contre les VBG.
Alors, les travailleurs qui se trouvent dans ce genre de cas ne doivent pas avoir peur de les dénoncer avec le numéro vert mis à la disposition pour alerter les commissariats de police’‘, a lancé la coordinatrice du Projet Femmes 60567 de l’UITA-CI, Eugénie Silloué, au sortir dudit séminaire.
Ledebativoirien.net
DJIBRIL PARKER
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.