Union du Fleuve Mano : l’institution  à la recherche de souffle pour une vigilance accrue aux frontières

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La 15è session de la Commission Technique Administration et Finance (CTAF) de l’Union du fleuve Mano (UFM) des experts des Etats membres, qui s’est tenue en septembre 2024 à Abidjan, a passé en revue les opérations du Secrétariat Général de l’Institution dite. Elle continue de rechercher des pistes pour l’atteinte de ses missions. Des stratégies de son autonomie financière.

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Louis-Philippe Goli Kouamé, Directeur de Cabinet du Ministre délégué, chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, a souhaité à cette rencontre que la Commission examine la possibilité de relancer les activités de certaines commissions opérationnelles, notamment « Commerce ; la Paix et Sécurité ».

« Cette dernière a réalisé des actions remarquables avec les comités mixtes installés aux frontières. L’actualité de la région de l’Afrique de l’ouest marquée par la présence des bandes armées exige une vigilance accrue aux frontières.

Face à ses défis, la Côte d’Ivoire jouera assurément sa partition. Notre pays a fait de l’intégration régionale une priorité de premier rang et l’a inscrite comme pilier central dans les différents plans régionaux de développement ».

Les représentants des pays membres dont la Sierra Leone, la Guinée, le Liberia et la Côte d’Ivoire ont examiné les questions d’intérêt sous régional, ainsi que les thématiques émergentes dans l’espace de l’Union du fleuve Mano, et formulé des recommandations au Conseil ministériel de cette organisation.

L’UFM doit consolider ses acquis économiques, sociaux et culturels dans un contexte sous régional quelque peu perturbé et confronté à d’importants défis à relever.  Il s’agit notamment de la fable émulation des opérateurs économiques et de la société civile due à un déficit d’appropriation ;

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des problèmes de communication et de connexion avec les infrastructures insuffisantes en qualité et accès ; des disparités internes entre départements avec comme corollaire le risque de pauvreté, le chômage, l’exode de la population capable ; les coûts élevés des facteurs ; l’insécurité dans l’espace transfrontalier.

Siméon Moribah, Secrétaire général de l’UFM, note que la réunion de la Commission technique administration et finance (CTAF),  renforce les activités du Secrétariat général. Les décisions et initiatives prises au cours de cette 15è réunion de la CTAF devront guider les  opérations du Secrétariat.

« Nous devons être heureux de voir les progrès de cette commission. Après la réunion de 2016, c’est une rencontre cruciale cette année ». Il  note aussi qu’après la restructuration du secrétariat approuvée par le conseil des ministres, les contributions des États  membres pour le  Secrétariat sont attendues. Il sera aussi question de stratégies de mobilisation de ressources additionnelles pour soutenir le fonctionnement et  la mise en œuvre des programmes de l’UFM  2024-2025.

Malgré le manque de ressources,  l’Union du Fleuve Mano  devra prioriser ses besoins et à l’instar de la CEDEAO (sa sœur cadette), dont elle entend  s’inspirer à travers des taxes et autres stratégies pour mobiliser les fonds. A cela s’ajoute le besoin d’un Secrétariat Permanent, son plus grand défi.

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JOB. A


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