Après le 77è anniversaire de l’Eglise, le Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC, le Président du Comité Directeur National (CDN) en République de Côte d’Ivoire prépare la 37è édition de la Moisson qui se tient le dimanche 15 décembre 2024 à Saint Gabriel Abobo-Sogefiha, la paroisse-mère du diocèse de Côte d’Ivoire.
Mais aussi, le pèlerinage annuel en terre sainte Iméko au Nigeria. Il fait un large tour d’horizon avec Ledebativoirien.net. Et lance un appel.
LDI : Révérend, quel est aujourd’hui votre titre au sein de votre congrégation spirituelle pour tous les lecteurs ?
Je suis le Vénérable Supérieur Evangéliste KANON L UC, Président du Comité Directeur National de l’Église du Christianisme céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire, selon l’Arrêté ministériel N°408 délivré suivant la nomination du Pasteur mondial.
Depuis 2008 nous avons cet arrêté qui nous donne le droit d’être Président du CDN de l’Église du christianisme céleste diocèse de Côte d’ivoire. L’Eglise est une association et, l’autorité nous ayant donné cet arrêté sait que l’Église en Côte d’ivoire est dirigée par le Vénérable Supérieur Évangéliste KANON Luc
Président du CND, vous préparez activement en cette fin d’année la fête de la Moisson à la paroisse mère St Gabriel. Sous quel sceau la placez-vous ?
Il est vrai que la fête de la Moisson est préparée par la paroisse qui l’abrite, mais elle est en fait préparée par le peuple céleste du diocèse, puisque c’est tous les paroissiens du diocèse de Côte d’Ivoire qui s’impliquent pour venir dire merci à Dieu pour l’Eglise. Donc, cette rencontre est faite pour le peuple.
Dans la Bible, les enfants d’Israël ont des fêtes, mais à un moment donné, ils avaient une grande fête spirituelle autour du temple à Jérusalem. C’est ce que nous reprenons afin que la tradition spirituelle soit perpétuée et de mise. Cette année, elle est placée sous le signe de l’unité, des retrouvailles et de la continuité de l’œuvre que nous avons reçue.
Qu’en est-il du pèlerinage quelques semaines après cette fête de Moisson ?
Effectivement, il y a aura le pèlerinage en terre sainte. Je voudrais dire que c’est la même ferveur au même moment de l’année. Le peuple céleste doit se déporter à une date à Iméko, terre sainte sur la tombe selon la parole du fondateur, le prophète Samuel Biléhou Joseph Oshoffa. Selon les écrits ou le testament, c’est au Bénin. Alors ici, à travers la parole du prophète, sa dernière volonté, c’est au Nigeria.
L’Eglise du Christianisme Céleste est biblique. La bible dit que tant que le testateur est en vie, le testament n’est pas valable, nous le lisons dans le livre aux hébreux au chapitre 9, verset 17. Tant qu’il est en vie, il peut le changer.
Donc la parole prend le pas sur l’écrit tant que le testateur est vivant. La parole étant sacrée, il est avéré que le Pasteur fondateur a dit que désormais, tout ce qui se passait au Bénin et ailleurs doit se passer au Nigeria à Iméko terre sainte.
C’est sa dernière parole et sa dernière volonté, la vidéo est là et existe. Nous respectons la parole de l’Eternel Dieu. Donc ceux qui pensent que la parole n’est pas importante, nous ne sommes pas d’accord avec eux. Tout le monde sait qu’il y a une vidéo qui atteste la parole du prophète fondateur. Le diocèse de Côte d’Ivoire que je dirige et qui a l’Arrêté ministériel depuis 1973 ira à Iméko terre sainte au Nigeria où se trouve la tombe du prophète fondateur SBJ Oshoffa.
À ce niveau du respect de la parole du Pasteur, quel message lancez-vous à tous les fidèles ?
Le Pasteur actuel marche selon les paroles du prophète fondateur, parce que si ce n’était pas le cas, il serait ailleurs. Il a dit : ‘‘Là où, je meure, je dois y être enterré et ce lieu-là doit être le lieu de pèlerinages de tout le monde’’.
Un lieu de pèlerinages, est une décharge de nos péchés et le renouvellement spirituel de soi. Lorsqu’on va en un lieu de pèlerinage, on demande à ce lieu où se trouve un saint, en harmonie avec Dieu, le pardon de péché et la restauration spirituelle. Tout autre lieu doit être considéré comme, lieu de retraite spirituelle et non de pèlerinage spirituel.
Comment va le diocèse de Côte d’Ivoire.
Il se porte bien. Mais il est comme un essaim d’abeille qui produit du miel et dont chacun veut sa part pour déguster. Mais il ne faut pas détruire ce que les abeilles ont construit, puisque si quelqu’un tente de le faire, elles se lèvent contre lui. C’est pareil pour l’Eglise du Christianisme céleste. Ceux qui pensent qu’ils peuvent venir la détruire se trompent. C’est ceux qui ne connaissent pas la loi et leur droit.
Il y a la Loi du pays et de l’Eglise. Le diocèse de Côte d’Ivoire qui est une association à un président. Si ce n’était pas le cas, alors les gens feraient ce qu’ils veulent.
Mais tant qu’il y a un Arrêté et pas un autre arrêté qui l’abroge, le président est le président. S’il n’y avait pas de président, un président serait nommé. Mais il y a un arrêté qui nomme le Président du Comité Directeur National. Comme nous sommes entre frères, voilà pourquoi le président de l’Église du christianisme céleste que je suis ne veut pas faire du bruit.
C’est pourquoi chacun fait ce qu’il veut. Nous ne voulons perdre personne. Il y a des mécontents qui nous ont conduits devant les juridictions, ils ont perdu. Ils ont fait appel. Nous serrons devant le tribunal, le 22 novembre 2024 et le 5 décembre 2024.
Président, il y a donc deux grands évènements qui se préparent, pour le diocèse de Côte d’Ivre. D’abord la 31è édition de la fête des Moisson en la paroisse-mère Saint Gabriel Abobo Sogefiha ; puis le pèlerinage à Imeko terre sainte au Nigeria. Quel est le message à tous les fidèles célestes ?
Je voudrais que tout le monde soit là, mais c’est Dieu qui déplace. Je demande donc sa miséricorde pour que chacun reçoive le message du Seigneur pour qu’il soit à ces déférents évènements, parce qu’il y va de la vie de notre association.
Que nous soyons des frères unis. L’amour doit primer parce que c’est la fin de l’année. Je demande à tous d’être là afin d’être dans la joie avec l’Eternel. La sanctification vient de l’intérieur de l’homme.
L’Église Christianisme Céleste est une Eglise venue des cieux qui n’a pas été créée par la volonté humaine, mais révélée au Prophète Samuel Bilehou Joseph Oshoffa qui l’a fondée par ordre divin. De son vivant, le Prophète Fondateur SBJ Oshoffa a écrit un livre qui est pour nous une boussole, comme lui-même l’a dit cette Eglise ne lui appartient pas bien qu’elle soit fondée par lui, elle vient de notre Seigneur Jésus Christ qui lui transmet à chaque fois qu’il est nécessaire, selon sa volonté à travers le Saint Esprit, des recommandations.
De ce fait, le Prophète Fondateur SBJ Oshoffa a eu la recommandation de transférer le lieu de Pèlerinage et toutes les activités de l’Église à IMEKO au Nigeria, lors de la Consécration de cette terre qui deviendra plus tard,
la ‘‘TERRE SAINTE D’IMEKO, LE LIEU DE PÈLERINAGE’’ de tous les Chrétiens Célestes du monde entier et même ceux qui ne le sont pas.
Rendons tous à Imeko terre sainte car le tombeau du prophète y est mais surtout, le garant de cette Eglise, le Pasteur du monde entier le révérend Emmanuel Fryday Oshoffa s’y trouve.
Comment les Ivoiriens doivent vivre cette fin d’année ?
Je dis aux Ivoiriens d’être relaxes en cette fin d’année et pour la nouvelle année. Tout le monde est anxieux, tout le monde voit 2025 comme une année faisant craindre les évènements de la crise postélectorale de 2010 parce que des élections s’y tiendront.
Je voudrais dire d’être relaxe. Nous prions pour que l’année 2025 soit celle de la paix. Préparons-là maintenant dans toutes les congrégations spirituelles. Il faut rejeter l’idée qu’il y aura des troubles.
J’en profite pour dire une bonne heureuse année et Dieu fasse en sorte qu’il y ait une cohésion totale. Nous devons faire un effort d’unité, d’amour et de paix.
Je prie aussi pour votre journal qui vient de célébrer le 100è numéro de sa version imprimée. J’encourage la direction du journal à continuer l’œuvre d’information. Le nombre 100 est significatif. Quand c’est 100 ça change de nom, ça devient siècle. Quand on voit 100, c’est 1. Cela veut dire que c’est la maturité qui arrive, qui commence, qui fait son chemin. Que Dieu fasse en sorte que des hommes soutiennent ce journal dans sa marche.Je vous remercie que Dieu bénisse l’humanité».
Ledebativoirien.net
Par Hervé Makré
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