L’ambiance morose, presque tendue entre deux militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), cadres de la commune de Bouaké (centre de la côte d’ivoire), de l’observation de quelques fils de cette partie du pays n’est pas faite pour faciliter la vie entre les populations de la cité. Une situation qui court depuis des mois et pourrit l’air à Bouaké.
L’un, Amadou Koné est député et Maire de la ville et, l’autre, Assahoré Jacques est ministre et président du conseil du Gbêkê avec pour capitale, Bouaké. Une situation qui fait réagir d’autres cadres de la région.
Ils mettent en lumière, quelques faits qui alourdissent l’atmosphère entre les militants du parti au pouvoir.
Ils en veulent pour preuves, la multiplication des actes d’exclusion du président du conseil régional Asshoré Jacques des activités organisées ou menées par la municipalité, aux mains du ministre Amadou Koné.
Ils citent en illustration, la fête organisée pour l’élection du ministre Amadou Koné, comme député-maire de Bouaké, au cours de laquelle, Jacques Assahoré président du conseil régional, devenu ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a été royalement ignoré.
De même, pour la célébration d’hommage au Président de la République, Alassane Ouattara, à Bouaké, sans le président du Conseil régional.
« Sous la pression de certains de ses proches, Jacques Assahoré a été contraint de célébrer à son tour le chef de l’État pour ses actions en faveur des populations de la région du Gbêkê ».
Les proches du président du conseil régional ne manquent pas de déplorer une telle situation entre deux cadres de la région. Ils citent également, une caravane de distribution de cadeaux de Noël aux enfants au quartier Dar-es-Salam de Bouaké, prévue pour le samedi 21 décembre 2024, par le président du conseil régional, le ministre Assahoré Jacques qui a été annulée.
Le cabinet du maire en réaction, dans une mise au point indique que : « Le Maire et la mairie n’ont pas été informés de l’organisation d’une telle activité et ne pouvaient ni l’interdire, ni exiger une autorisation ».
La note précise que « le maire n’a été informé de la tenue de cette cérémonie qu’au moment où la police nationale a été saisie pour intervenir afin de disperser des jeunes du quartier Dar-es-Salam qui s’opposaient à la tenue de cette manifestation dans leur quartier ».
En annulant l’événement, « est-ce une tentative d’humilier le ministre Assahoré ?», s’interrogent ses proches.
« Nous estimons que nous, ressortissants de Bouaké, avons la chance d’avoir deux ministres dans le gouvernement. Ce qui devrait renforcer le développement de Bouaké, si, et seulement si, les deux autorités acceptaient de fumer le calumet de la paix.
C’est pour cette raison que je demande humblement au ministre amadou Koné de sensibiliser ses partisans à la tolérance. Jacques Assahoré est membre du RHDP tout le ministre Amadou Koné. Plus précisément, coordinateur régional principal du RHDP du Gbêkê. Il n’est donc ni ennemi, ni adversaire.
Il est donc temps que cette guéguerre prenne fin, pour permettre au Gbêkê de connaitre la paix et le développement, sous l’impulsion du président de la république, Alassane Ouattara », invite alors un autre cadre de Bouaké et patron de de presse Camille Adou Battey.
Pour celui-ci, cette guéguerre, entre le président du Conseil régional, Jacques Assahoré, et le Député-Maire de Bouaké, Amadou Koné, tous deux cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, le parti au pouvoir, si elle n’est maîtrisée aura des conséquences désastreuses pour le développement de la région du Gbêkê. Gageons que son appel sera entendu dans les deux camps du même parti.
Ledebativoirien.net
GARCE OZHYLLY
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