Situé à environ 6 kms de la cité du bonheur, Bin-Houyé dans l’ouest ivoirien, les populations du village de Guizrei étaient en joie le Samedi 07 décembre 2024, à la place publique du village. C’est l’investiture de sa majesté Ouguin Pampoan Julien, ex-administrateur des services financiers en qualité de chef de tribu Yoh-Yah dans le canton Koulalé sud.
Au cours de la cérémonie, danses, chants et grelots rivalisaient d’ardeur. Ladite cérémonie étaient présidée par Clarisse Kayo Mahi par ailleurs PCA de la nouvelle pharmacie et parrainé par le Ministre Albert Mabri représenté par le Docteur Sonh Jérôme.
Dans son allocution, elle a félicité le nouveau chef de tribu Ouguin Pampoan Julien pour le choix que les populations portent sur lui. Car, cela relève d’une marque de confiance et de considération. Aussi a-t-elle souligné que ces expertises acquises seront bénéfiques aux populations de la tribu Yoh-Yah.
Et d’ajouter que, c’est le début d’un règne qui doit être couronné de succès. Elle a profité de cette occasion pour prodiguer de sages conseils. « Soyez le chef qui trône les valeurs de paix, de vivre ensemble, de cohésion sociale, de solidarité, d’entente pour le rayonnement de la tribu. » a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le chef doit être le garant de la stabilité et le trait d’union entre le corps préfectoral et la population.
Les sous-préfets de Goulaleu et de Bin-Houyé ont rehaussé de leur présence cette belle et importante cérémonie d’investiture du chef de tribu.
Celui de Bin-Houyé, Zuehi Bi Zuehi Samson a remercié et félicité les populations d’avoir le choix sur sa majesté Ouguin Pampoan Julien en sa qualité de chef de tribu.
Ainsi que Clarisse Kayo Mahi pour toutes ses actions de développement en faveur des populations de Koulalé et de Bin-Houyé. Il a saisi cette occasion pour égrainer quelques principes inhérents aux fonctions et responsabilités des chefs pour l’accomplissement des conditions optimales de leurs missions notamment, être l’étendard de la promotion des valeurs de paix, d’équité, du vivre ensemble, de cohésion sociale et de développement.
« Le chef est le dépositaire de l’autorité de l’état. Alors, vous devez maintenir la flamme du dialogue entre vous et les chefs de cantons » a-t-il exhorté.
Selon lui, le chef de tribu doit être impartial dans le règlement des conflits et mener une synergie d’action entre lui et le corps préfectoral à l’effet d’apporter une grande satisfaction aux besoins et attentes des populations à l’égard du service public. Il exhorte les populations au respect des chefs traditionnels et tous réfractaires.
Ledebativoirien.net
Dan De San