Du mardi 03 au samedi 07 décembre 2025, le Ministre des Finances et du Budget, ainsi que l’ensemble des membres du Gouvernement, exposent les programmes inscrits au titre de leur département ministériel, ainsi que les ressources prévues pour leur mise en œuvre en 2025.
Ainsi les budgets des ministères de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique et l’éducation nationale ont été présentés et adoptés à l’humanité des membres sénateurs de la commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF), mercredi 4 décembre 2024 à Yamoussoukro.
La Commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF) est chargée de l’examen de ce projet de loi, suivant l’article 28 alinéa 1 du Règlement du Sénat qui dispose « Les Commissions permanentes sont saisies à la diligence du Président du Sénat de tous les projets ou propositions de textes entrant dans leur compétence, ainsi que des pièces et documents s’y rapportant.
Ce projet de Loi de Finances portant budget de l’État pour l’année 2025 soumis, conformément aux dispositions de l’article 112 de la Constitution, au Parlement, est constitué de l’Assemblée nationale et du Sénat. A cet effet, les travaux du mercredi 04 décembre 2024 consacrant le passage de plusieurs autres membres du Gouvernement, les ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de l’enseignement technique ont exposé leurs budgets respectifs.
Lesdits budgets ont été adoptés à l’humanité des sénateurs de la commission des affaires économiques et financières.
Ainsi pour le ministère de l’enseignement supérieur, le budget est à 328 487 054 349 FCF, Pour le ministère de l’enseignement technique, le budget s’élève à 162 148 500 550 F CFA.et Pour l’exercice 2025, le projet de budget du ministre de l’éducation nationale MENA est de 1 439.519.194.349 FCFA. Tous ils ont émis leurs ambitions pour la redynamisation de leurs différents ministères
Le Ministre de l’enseignement supérieur Adama Diawara s’est enthousiasmé face à l’adoption de son budget avec quoi, il pourra aborder plusieurs aspects de son ministère. Il en a cité quelques-uns au niveau des infrastructures notamment, réhabilitation, construction, équipement.
« Bien que nous ne puissions pas tout réaliser, nous avons les moyens d’accomplir une grande partie des projets, et aussi de recruter, ne serait-ce que les anciens chercheurs et chercheuses dont nos ministères ont besoin pour poursuivre leur développement », a-t-il souligné.
Il a ensuite promis que ce budget permettra à sa structure de réaliser d’importantes actions et réformes pour répondre aux recommandations du président de la République, Alassane Ouattara, à savoir :
« Former des ressources humaines de qualité capables de contribuer efficacement au développement du pays ».
Koffi N’guessan, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, satisfait de l’adoption de son crédit, a fait savoir qu’avec ce budget de 162 148 500 550 F CFA, de nombreux défis sont à relever Il voudrait redynamiser l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en instaurant une relation de confiance avec le secteur productif et rapprocher la formation professionnelle des populations. « 2025 marquera l’ouverture d’une quinzaine d’établissements publics, dont certains seront exclusivement dédiés à l’apprentissage », a-t-il rassuré
Mariatou Koné, ministre de l’éducation nationale, a articulé la présentation de son Budget-Programme autour de trois grands axes : la Politique du ministère, Bilan des réalisations au titre de l’année 2023 et enfin projet de budget 2025. Pour mener à bien sa mission, elle a mis en place 4 programmes codifiés comme suit : Programme Administration Générale; Programme Enseignement Préscolaire et Primaire ; Programme Enseignement Secondaire Général ;
Programme Alphabétisation et Education Non Formelle. « Dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi de la politique du Gouvernement en matière d’Education Nationale et d’Alphabétisation, le MENA se félicite des mesures prises qui ont permis d’assurer la transparence et l’égalité des chances dans les résultats des examens et concours.
En lien avec le Plan National de Développement, le MENA poursuivra ces efforts dans les domaines de la construction d’infrastructures, de l’évaluation des acquis scolaires, de la lutte contre la fraude, de la mise en œuvre des Contrats d’Objectifs et de Performances et de la réduction du nombre d’analphabètes », a-t-elle soumis. Mariatou Koné se convaincu que ces actions permettront de garantir le droit à une éducation de qualité et d’équité pour tous, conformément aux recommandations issues des EGENA.
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Horty Ziga