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Nouvel An 2025 et meurtre d’un jeune à Yopougon : Tarzan, frère de la victime livre des détails de la soirée meutrière

Nouvel An 2025 et meurtre d'un jeune à Yopougon : Tarzan, frère de la victime livre des détails de la soirée meutrière -Ledebativoirien.net

Le  jeune prénommé Hermann a perdu la vie sous les coups de poignards d’un ami d’enfance (Diogo), à l’aube du 1er  janvier 2025, au quartier Wassakara dans  la commune de Yopougon (Abidjan).

Pour taire les versions qui se succèdent depuis le drame, le frère de la victime, K. Emile Landry K. dit ‘‘Tarzan’’, brise le silence.

Rencontré pour  un  entretien dans la nuit du vendredi 3 janvier 2025, non loin du lieu du crime, il dit:

 « Donner le vrai déroulement de l’incident avec une origine différente de ce qui a été déjà véhiculée sur les réseaux sociaux et certains médias’’.

 Pour la mémoire de son défunt frère cadet Hermann, il parle.

« Mon petit frère n’a jamais été vendeur de friperies ou de brodes, comme mentionné par nombreux dans leurs descriptions des faits. Encore moins, sa mort n’est pas liée à une crise de jalousie ou une affaire d’infidélité sexuelle. En réalité, mon petit frère Hermann travaillait dans l’hyper marché San Gel situé au carrefour Sable de Yopougon.

Le meurtrier Diogo et lui sont des amis d’enfance vivant dans le même quartier et ayant fréquenté l’école primaire ensemble. Mon cadet a eu par le passé une liaison amoureuse avec la copine actuelle de son meurtrier Diogo avant le début de cette relation. Malgré cela, depuis plusieurs années, les deux amis d’enfance ont continué d’entretenir de bons rapports.

C’est le moins qu’on puisse dire en fonction des nombreuses virées nocturnes qu’ils se tapaient ensemble pour faire le show et ce qu’ils affichaient au grand jour jusque-là.

En vrai, disons que c’est un problème récurrent de vol de téléphone portable de mon petit frère qui a tourné au vinaigre pour lui causer la mort.

En fait, durant les nombreuses virées nocturnes entre eux, le défunt Hermann qui prenait en charge la plupart des dépenses perdait régulièrement ses appareils ou son portefeuille. Il me faisait part de cela via appel téléphonique vu que je vis à Assini-Mafia où je travaille.

C’est la même scène qui s’est répétée pour occasionner l’altercation à l’origine du meurtre. Un neveu venu alerter notre cours familiale de Yopougon-Wassakara pour signaler le drame et certaines personnes présentes au moment du crime confirment cette hypothèse.

Selon les témoignages de chacun d’entre eux, mon cadet a reçu un coup de fil de Diogo ou de sa copine pour l’inviter à les rejoindre dans le show. Dans la buvette ou le maquis où la victime Hermann les a pris en marche dans la partie d’alcool, Diogo a demandé que quelqu’un de la table lui prête son portable pour passer un coup de fil parce qu’il n’avait plus d’unités dans le sien. Mon petit frère s’est déclaré pour rendre le service.

Des minutes par la suite, Hermann réclame son téléphone à Diogo qui tardait à le lui remettre. Diogo et sa copine rentre dans une colère protestant qu’ils n’ont pas le téléphone en leur possession et que celui-ci était en train de les traiter de voleurs.

Une dispute éclate entre eux une personne dans le  coin finit par la calmer. Diogo s’est déplacé pour aller cacher le téléphone de mon petit. Durant son absence, sa copine a lapidé mon frère avec un objet.

Il a pu esquiver le coup et a riposté. Quelques instants plus tard, Diogo est retrouvé dans son retranchement par sœurs présentes dans le maquis. Celles-ci l’informent que son ami en question a blessé sa chérie en son absence et lui demandent  de ne pas lâcher l’affaire. C’est ainsi qu’il est passé à l’acte en allant prendre de surprise dans le dos sa victime qui se dirigeait vers la place Fycgayo  en quittant le carrefour de la Sodeci…. ».

Une  longue explication de Tarzan en substance, appelant au calme tous ceux qui sont révoltés par l’acte criminel afin de laisser uniquement la justice suivre son cours. Il nous revient  aussi que le présumé meurtrier Diogo a été conduit à la Police criminelle du Plateau, le jeudi 2 janvier 2025.

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DJIBRIL PARKER

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