« Chers parents, nous sommes venus vous dire que c’est le moment de vous engager pour que justice soit faite pour Sékou Sanogo. Sékou Sanogo a lutté pour tous les Africains, pour tous les Ivoiriens. Sékou Sanogo est la racine de toutes les luttes qui ont été menées en Afrique et principalement en Afrique Occidentale Francophone-AOF pour les indépendances ».
Une déclarations aux populations du département de Séguéla par, Sékou Samba Koné, président de l’EDICI-Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire.
Et ce, lors de sa tournée nationale d’implantation de la formation politique fondée en 1949 par Sékou Sanogo, leader des indépendances. Depuis 2019, Sékou Samba Koné est à la tête. Lors de sa tournée qui a démarré au nord de la Côte d’Ivoire, il livre le sens d’une telle action face à une population mesurant tout le sens d’une telle démarche...
« Étant ancien président du congrès des jeunes du Nord, avant la crise de 2011. Je n’ai pas attendu qu’on me demande de me joindre à la lutte pour une Côte d’Ivoire indivisible. Je n’ai pas attendu de connaître Alassane Ouattara d’abord, avant de m’engager pour qu’il soit rétabli dans tous ses droits. Pour moi c’était son droit de circuler librement, d’être candidat s’il le souhaitait. Aujourd’hui, nous avons un autre devoir de conscience, de reconnaissance
. C’est de voir Sékou Sanogo être rétabli dans ses droits. C’est de voir le nom de Sékou Sanogo dans les livres d’histoire dans les écoles africaines. C’est de voir que la Côte d’Ivoire se souvient maintenant de Sékou Sanogo et de tous ses efforts. Soyons tous du bon côté de l’histoire. Nous sommes venus vous confier cette autre lutte, dans la paix. Cette année, nous demandons à la France de se libérer des injustices du passé et de réparer les erreurs commises en Afrique.
Ça n’a rien de sentiment antifrançais. Il n’y a pas de honte à cela. Sékou Sanogo est victime de la politique française, durant la colonisation. Ses partisans ont été torturés et interdits de manifester, sous le regard diplomatique français et pourtant, il fut député en France.
Nous savons, tous, que pour masquer sa forfaiture, et se mettre au-dessus de tout soupçon, la France a établi un faux rapport, en complicité certaine avec Houphouët que Sékou Sanogo serait décédé en 1962, en lieu inconnu, comme pour cacher la vraie date et le vrai lieu.
Tout le monde confirme que Sékou Sanogo est bel et bien décédé le 26 Septembre 1958, à Bouaké des suites d’un empoisonnement. La Présidence française, le 25 Septembre 2019, nous avait rassurés concernant la déclassification du dossier. Depuis lors, nous attendons impatiemment l’heure de vérité. Mais néanmoins, nous tenons à rassurer que cette vérité sera connue, avec ou sans la France », explique Sékou Samba Koné lors de sa tournée nationale qu’il entreprend actuellement.
Au Gouvernement Ivoirien
« Nous demandons qu’il s’implique dans ce dossier, afin que justice soit rendue à ce grand serviteur de la Côte d’Ivoire », déclare Sékou Samba Koné, Président de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire (EDICI). « Chers parents, le soleil s’est levé pour éclairer la vérité. L’EDICI et son leader Sékou Sanogo ont servi la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Cela ne peut pas rester sous silence…
Grâce à Sékou Sanogo, Bouaké et Grand-Bassam ont été les premières cités érigées en communes de plein exercice. Grâce à Sékou Sanogo, la loi pour l’abolition totale du travail forcé a été appliquée. Cette loi présentée par Houphouët le 11 Avril 1946 n’avait jamais été respectée par les colons blancs. On nous ment en nous disant que Sékou Sanogo est décédé en 1962 en un lieu inconnu, alors qu’il est décédé d’une maladie bizarre le 26 Septembre 1958 à Bouaké…
Tout ça pour ne pas qu’on parle de Sékou Sanogo Depuis Septembre 2019, nous essayons d’expliquer l’importance de la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à ce valeureux serviteur voici le message que nous vous apportons. L’EDICI de Sékou Sanogo est de retour. L’EDICI va réhabiliter son fondateur qui est Sékou Sanogo.
Merci pour vos prières. Merci beaucoup à ceux qui ont attendu longtemps ce moment. Nous sommes prêts pour la bataille.
Ceux qui pensent pouvoir m’acheté qu’ils prennent cet argent pour aller nourrir les pauvres et les orphelins », termine Sékou Samba Koné qui poursuit sa tournée nationale pour l’implantation du parti EDICI de Sékou Sanogo.
Ledebativoirien.net
H. Makré
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