Il a souvent la langue directe. Voici ce que pense l’homme de Lettres Tiburce Koffi du changement intervenu au ministère de la Culture : « Aucune grosse perte. Mais Harlette Nguessan de la Culture,
c’est dommage car
elle avait vraiment pris corps avec sa fonction, et elle a perçu les pôles névralgiques et très sensibles de l’environnement culturel et artistique du pays.
Très sensible à la condition sociale des créateurs, elle était devenue, en peu de temps, la Sécurité du milieu artistique ivoirien. Impossible de compter ses actions sociales… en si peu de temps. Et l’équipe était vraiment au travail. Son départ est un coup porté à la stabilité de ce département.
Dans l’ensemble, je pense que le 1er ministre et le chef de l’État nous ont proposé un gouvernement relativement resserré, et composé de nouvelles compétences. Les ministères à vie (plus de 20 ans dans des gouvernements), ça devait altérer le rendement des méninges.
Je regrette que l’on ait évacué le volet « industrie des Arts et du Spectacle », concernant le ministère concerné. C’est cette orientation qui donnait poids, sérieux et respectabilité à ce département qui a trop joué le rôle de Ministère des amusailles. Avec le volet « industrie », nous étions de plain-pied dans la problématique de la Culture en tant que pôle de développement et donc, comme activité économiquement productive. Nous étions dans le concept moderne de l’art et la Culture comme activités marchandes à un haut niveau » écrit-il.
Bienvenue donc à FRANÇOISE REMARCK, la nouvelle ministre de la Culture et de la Francophonie. Elle est l’ancienne DG de Canal+ Horizon.
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