Le directeur général du budget et des finances (DGBF), Traoré Seydou a présenté son bilan de l’année 2024 et perspectives 2025 au cours d’un séminaire du 14 au 15 février 2025 à l’hôtel président de Yamoussoukro, autour du thème : »Bilan de l’exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025″. Et ce, en présence du ministre de tutelle Adama Coulibaly. Ledit bilan annuel a enregistré un taux de réalisation très satisfaisant de 100 % comme en 2023 avec un programme d’activités réalisé à 95,8 o/o contre 90,9 o/o en 2023.
Le ministre du budget et des finances, Adama Coulibaly qui a procédé à l’ouverture de ce séminaire a réitéré ses félicitations et encouragements au directeur général des finances et du budget et son équipe pour ce progrès considérable. Il a aussi annoncé le budget de l’Etat pour cette année 2025, établit à 15 339,2 milliards de francs CFA, contre 13 720,7 milliards de FCFA en 2024, soit une progression de 11,8%.
L’objectif général de ce séminaire est de faire le bilan des activités de l’année 2024 et de définir les grandes orientations pour l’exercice 2025, en mettant sur la performance dans la gestion budgétaire. De façon spécifique, faire le point de la mise en œuvre du plan d’actions stratégiques (PAS) de la DGBF, faire le point de la mise en œuvre du programme d’activités (PA) 2024 de la DGBF.
Mais aussi, identifier les difficultés rencontrées dans la réalisation des activités au cours de l’exercice 2024 et proposer des mesures correctrices, définir les orientations de l’exercice 2025, valider le projet de PAS 2025 de la DGBF, valider le projet de PA 2025 de la DGBF. En outre, la direction générale des finances et du budget vise à travers cet exercice d’auto-évaluation et de définition des perspectives ;
, la recherche de la performance dans la réalisation de ses activités, en vue d’améliorer l’efficacité de la gestion budgétaire et de participer ainsi à la réalisation du plan d’actions stratégiques du ministère des Finances et du budget. En outre, ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité de gestion budgétaire dans lequel le ministère des Finances et du budget s’est résolument engagé depuis plusieurs années. Plusieurs thématiques étaient à la table des échanges.
C’est d’ailleurs une satisfaction pour Adama Coulibaly, ministre des Finances et du budget qui a fait comprendre que ces thématiques sont en lien avec l’une des priorités inscrites dans la feuille de route de leur département ministériel à savoir, « suivre l’exécution du budget 2025 et élaborer le budget 2026 dans les délais constitutionnels », et ce, en tenant compte des exigences de la période électorale.
Il a par ailleurs révélé le montant du budget de l’État pour l’année 2025. Se réjouissant de la hausse des données budgétaire il a révélé ainsi que cela est une priorité au cœur de leurs actions.
« Etant entendu que vous êtes désormais rompus à la tâche, il ne fait aucun doute que des actions seront mises en œuvre dans le sens de la réalisation de cette priorité par les services. Et, comme vous le savez, pour cette année 2025, le budget de l’Etat s’établit à 15 339,2 milliards de francs CFA, contre 13 720,7 milliards de FCFA en 2024, soit une progression de 11,8%.
»L’exécution de ce budget se fera dans un contexte de retour à la consolidation budgétaire, avec la réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB, contre 4% l’année dernière », a-t-il signifié.
Le ministre des Finances et du budget a pour ce faire, rappelé leurs responsabilités et de rigueur dans la gestion budgétaire et à assurer une bonne maîtrise de la chaîne de la dépense. Il les a alors engagés à prendre la pleine mesure des défis liés, entre autres, à la pression sur les dépenses, aux contraintes inhérentes à la mobilisation des ressources, en veillant au respect de la norme communautaire de 3% en matière de déficit budgétaire.
« Je vous engage donc à continuer d’accorder une importance particulière aux délais qui encadrent vos interventions, sur la base d’une planification rigoureuse de vos activités, avec un suivi pointilleux de leur mise en œuvre et une évaluation constante de leur efficacité », a-t-il exhorté.
Il s’agit pour lui d’un exercice majeur qui devra contribuer à l’appropriation, par l’ensemble des agents, des orientations fixées par le Gouvernement, au titre de l’année 2025. Il n’a pas caché son enthousiasme vis à vis des résultats qu’il trouve honorables.
« Je voudrais noter avec satisfaction quelques-unes des avancées notables enregistrées dans la conduite des opérations budgétaires, au cours de la gestion 2024. Le premier motif de satisfaction que je voudrais mentionner réside dans les efforts déployés pour le respect des délais légaux et règlementaires qu’impose la conduite des opérations budgétaires. Il importe également de relever le développement d’applicatifs indispensables à un suivi plus affiné de l’exécution budgétaire », a-t-il insisté.
Par ailleurs a-t-il salué l’extension réussie du Système de Gestion des Opérations Budgétaires de l’Etat (SIGOBE) dans les Représentations diplomatiques et consulaires, ainsi que dans les Etablissements Publics Nationaux (EPN). « Je ne saurai passer sous silence les initiatives prises pour mieux informer les opérateurs économiques en vue d’éviter des passifs, mais aussi la mise à disposition d’un important outil leur permettant de suivre, en temps réel, le traitement de leurs dossiers.
Il convient de noter enfin la mise en place d’un dispositif de détermination des enveloppes budgétaires optimales et le renforcement du suivi des EPN. Tous ces acquis dénotent la capacité de la Direction Générale du Budget et des Finances a toujours relever les défis liés à l’exécution des missions qui sont les sienne », a-t-il félicité
Traoré Seydou, directeur général du budget et des finances a exprimé sa reconnaissance au ministre de tutelle Adama Coulibaly pour sa constante sollicitude, sa présence effective et son soutien. A l’ensemble de ses collaborateurs il adressé ses félicitations pour l’engagement et l’abnégation au travail durant l’année 2024.
Avant d’encourager les bonnes performances de la DGBF dans la réalisation des objectifs qui leur ont été assignés en 2024, à travers le PAS, notamment de la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire, de l’élaboration et de l’exécution du budget en mode budget-programmes dans de bonnes conditions, à travers le Système Intégré de Gestion des Opérations Budgétaires de l’Etat (SIGOBE);
l’élaboration satisfaisante des rapports annuels de performance des Ministères au titre de l’exercice 2023, ainsi que de la bonne évolution du taux moyen global d’atteinte des cibles, dénotant d’une appropriation continue de l’orthodoxie du budget-programmes par les Ministères.
Les performances de la DGBF portent également sur le respect en 2024 de l’objectif du déficit budgétaire de 4% conclu dans le cadre du programme économique et financier, ainsi que l’élaboration dans les délais constitutionnels, du budget 2025 qui est exécutable depuis le 02 janvier 2025.
A la clôture du séminaire, le directeur général des finances et du budget a livré le résultat autour d’un taux de réalisation très satisfaisant de 100 o/o et le programme d’activités réalisé à 95,8 o/o en 2024 contre 90,9 % en 2023.
Il a ainsi soutenu que c’est grâce à l’encadrement de proximité des acteurs budgétaires au suivi régulier de l’exécution Budgétaire et aux risques liés aux objectifs budgétaires de solde budgétaire effectués par la direction générale des finances et du budget, que la Côte d’Ivoire a pu exécuter le budget-programmes 2024 de façon optimale, à l’aide du système intégré de gestion des opérations budgétaire de l’État (SGOBE) et respecter le déficit de solde budgétaire fixé à 4 o/o du PIB, tel que conclu dans le cadre du programme économique et financier.
Pour l’année 2025, il a confié que le budget de l’État a été élaboré sous la houlette du ministre de tutelle et déposé au parlement dans le strict respect des délais constitutionnels.
« Au regard de cette performance réalisée au cours de l’année écoulée, Je voudrais traduire la grande satisfaction et les sincères remerciements de monsieur le ministre du budget et des finances et l’ensemble du personnel de la DGBF pour tous les efforts consentis durant l’année 2024 qui ont permis d’atteindre les objectifs », a-t-il indiqué.
Le directeur général des finances et du budget a ensuite montré des démarches stratégiques à l’encontre de quelques difficultés liées aux objectifs. « Au regard des contraintes liées au resserrement du déficit de solde budgétaire fixé à 3% du PIB et l’organisation des élections 2025 les perspectives orientations du ministère des Finances et du budget ont été prises en compte dans le plan d’actions stratégiques 2025 de la direction générale des finances et budget et traduites dans les recommandations de ce séminaire », a rassuré Traoré Seydou, directeur général du budget et des finances.
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Horty Ziga
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