Travailleurs migrants à Yamoussoukro : Kattia Paredes Moreno fait la promotion d’un travail décent

Kattia Paredes Moreno, Coordonnateur du projet tirailleurs migrants entend promouvoir la réalisation d’un travail décent pour les travailleurs migrants. Il a ainsi soutenu à l’ouverture d’un Atelier de renforcement des capacités : développement de services aux travailleurs migrants par les organisations syndicales de la Côte d’Ivoire, le jeudi 26 septembre 2024 à Yamoussoukro, qu’il est impératif que les acteurs des organisations syndicales, s’investissent résolument dans la mission du changement, en prenant leurs responsabilités à travers des formations

La migration de main-d’œuvre est un phénomène crucial en Côte d’Ivoire, tant pour les travailleurs migrants présents dans le pays que pour les nationaux travaillant à l’étranger, jouant un rôle essentiel dans divers secteurs. Ceux-ci sont bien souvent confrontés à des conditions de travail précaires, à l’exploitation et à la discrimination, nécessitant une action syndicale coordonnée pour protéger leurs droits et promouvoir des pratiques de recrutement équitables.

Les objectifs, c’est de sensibiliser des instances dirigeantes, concernant l’importance des activités et la formation sur la thématique de la migration, aux fins d’accroître la légitimité des points focaux, associés à la plateforme et les ressources nécessaires pour mener à bien leurs actions. Cette activité envisage également la possibilité d’établir un département spécifique à la migration ou une instance similaire (dans chaque Centrale syndicale) afin de garantir une attention accrue à ces questions dans les Centrales syndicales.

 Il y a aussi le renforcement des capacités des cadres syndicaux en matière de migration de la main-d’œuvre et de recrutement équitable. Cette priorité vise à améliorer les services liés à la migration en fournissant une formation spécialisée aux cadres syndicaux, renforçant ainsi leur expertise pour aborder ces questions de manière éclairée et stratégique.

Kattia Paredes Moreno coordonnateur du projet a fait comprendre qu’ayant un mandat pour agir dans la gouvernance du monde du travail, l’ampleur des défis que pose la migration, exige que les représentants des travailleurs soient des travailleurs formés, informés, forts, démocratiques et indépendants de tout type de pouvoir. A le suivre, ces travailleurs constituent une véritable force d’influence et de pression et un partenaire dans le dialogue social et la négociation collective.

Ce séminaire a vu la participation des représentants des Confédérations syndicales notamment l’UGTCI, DIGNITE, FESACI, HUMANISME, UNATRCI et leurs points focaux régionaux. Leur porte Koffi Assiénin, Secrétaire général à l’UGTCI, a abordé le volet du renforcement de la connaissance des participants sur la migration, leur montrer la portée projet FAIR III et assurer une bonne gestion de l’espace migrant. Il a ensuite félicité la Plateforme des Centrales syndicales sur la migration-Côte d’Ivoire (PCS-CI), qui apporte des réponses sur les stratégies des enjeux majeurs liés à la migration de main-d’œuvre et au recrutement équitable des travailleurs migrants.

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Horty Ziga

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