N’ayant certainement pas tout le contrôle de la situation en main, Patrick Jérôme Achi, le nouveau premier en Côte d’Ivoire a préféré prendre une posture de mise en place de barricades, en évitant la foule de réclamations. Inutile de créer de faux espoirs avec une organisation grandiose, quand l’on sait qu’aucune suite ne sera donnée aux revendications des travailleurs qui remplissent les placards au palais présidentiel. Chaque 1er mai jamais sans suites, de mémoire reste folklorique en Côte d’Ivoire et ressemble au précédent.
C’est alors que l’actuel premier ministre ivoirien, dont il se raconte, ne pas tenir les manettes de la cellule de décision gouvernementale entend s’épargner et épargner le maximum d’ivoiriens du mensonge et cirque orchestrés par le château d’Abidjan Plateau. Ainsi, la célébration de l’édition 2021 de la fête du Travail sera organisée de façon restreinte dans les différentes localités de la Côte d’Ivoire, «en raison de la Covid-19». La mission de l’annonce de cette organisation évitant que les regards ne se tournent vers le palais d’Abidjan, est revenue au Secrétaire Général de la Centrale syndicale Humanisme, Mamadou Soro, au nom des cinq Centrales syndicales: Humanisme, l’UGTCI, la FESACI, Dignité et l’UNARTCI.